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Les pièges de protection

Chapitre 4: Les Pièges de Protection

John avait passé la nuit précédente à repenser encore et encore à la silhouette humanoïde qu'il avait aperçue dans la forêt. Les ombres dansaient devant ses paupières closes tandis qu'il tentait de démêler les détails de cette étrange rencontre. Chaque fois qu'il fermait les yeux, la scène se rejouait : les mouvements saccadés de la créature, sa silhouette sombre et indistincte, ses yeux luisants dans l'obscurité. Ces images hantaient son esprit, l'empêchant de trouver le sommeil.

Au matin, John savait qu'il ne pouvait pas rester sans rien faire. Il avait passé suffisamment de temps à vivre seul dans sa cabane pour comprendre que la forêt avait ses propres secrets, certains bien plus sinistres que d'autres. Il se leva de son lit rudimentaire, déterminé à prendre des mesures pour assurer sa sécurité. Il savait que s'il voulait se sentir en sécurité chez lui, il devait agir.

Après un petit-déjeuner rapide, John se mit au travail. Il avait rassemblé quelques outils de base de sa modeste collection et se dirigea vers la porte. L'air était frais et le soleil commençait à peine à se frayer un chemin à travers le feuillage dense. Il savait qu'il devait créer une série de pièges pour protéger les abords de sa cabane, au cas où la créature reviendrait.

Ses mains calleuses manipulaient les fils métalliques et les cordes avec une expertise acquise au fil des années. Il avait déjà une idée claire de ce qu'il voulait accomplir. John plaça d'abord quelques pièges simples, des collets bien dissimulés le long des sentiers les plus fréquentés autour de sa cabane. Il savait que s'il devait s'en prendre à cette forme humanoïde, il devait faire en sorte qu'elle ne s'approche pas de sa seule source de sécurité.

Au fur et à mesure que la journée avançait, les pièges prenaient forme. Des pièges à ressort dissimulés sous des feuilles mortes, des fils tendus entre les arbres pour créer des obstacles invisibles, et même quelques pièges improvisés qui utilisaient des objets trouvés dans les environs. John travaillait avec une intensité presque fébrile, chaque cliquetis de métal se transformant en un acte de défi contre l'inconnu.

En fin d'après-midi, les premières gouttes de sueur perlèrent sur son front. John se recula pour admirer son travail. Les pièges étaient soigneusement dissimulés, prêts à se déclencher à la moindre perturbation. Une lueur d'espoir brilla dans ses yeux fatigués. Peut-être que ces pièges suffiraient à garder cette créature à distance.

Alors que la nuit commençait à tomber, John alluma une lampe à huile à l'intérieur de sa cabane. Les ombres dansaient sur les murs, créant une atmosphère à la fois réconfortante et inquiétante. Il se coucha sur son lit, mais cette fois, il sentit un frisson de satisfaction l'envahir. Il avait pris des mesures pour protéger son chez-lui, pour défendre sa tranquillité contre l'obscurité menaçante de la forêt.

John ferma les yeux, espérant que les pièges qu'il avait placés autour de sa cabane accompliraient leur tâche. Peut-être que cette nuit, enfin, il pourrait dormir sans être tourmenté par les visions de la forme humanoïde. Si elle revenait, elle serait accueillie par une série de défenses déterminées, forgées par la volonté d'un homme décidé à ne pas se laisser intimider par les mystères de la forêt.

A 23:46 précise un piége se déclancha et révéilla brusquement John.

La nuit ne sera pas aussi calme qu'il l'éspérait.