Rhéa
Les heures s’étiraient lentement, comme si le temps lui-même s’amusait à me torturer. Mon cœur battait si fort que je craignais que les murs de cette pièce sombre ne résonnent de son écho. Pourquoi m’ont-ils amenée ici ? Qui sont ces hommes ? J’essayais de rassembler mes souvenirs, de comprendre ce qui avait pu déclencher cette série d’événements absurdes, mais rien ne faisait sens.
Il faisait froid. Une humidité glaciale s’insinuait à travers mes vêtements, et mes doigts tremblaient, autant à cause du froid que de la peur. Dans l’obscurité oppressante, je peinais à distinguer où s’arrêtaient les murs de cette pièce lugubre. Était-elle grande ? Petite ? Je ne savais pas. Le silence, à peine troublé par mes respirations hachées, me semblait insupportable. Combien de temps étais-je ici ? Une heure ? Deux ? Ou peut-être toute une nuit ?
Ils m’avaient laissée seule, enfermée, sans une explication, sans un mot. L’idée d’être oubliée dans cet endroit sinistre m’effrayait autant que celle de les voir revenir. Mes pensées tournaient en boucle, s’entrechoquaient, mais rien ne venait apaiser ma panique grandissante.
Puis, enfin, un bruit. Un déclic métallique résonna dans le silence, suivi d’un grincement prolongé. La porte s’ouvrait. Je retenais mon souffle, mes muscles tendus comme si cela pouvait me rendre invisible. Une silhouette se découpa dans l’encadrement, mais l’obscurité m’empêchait de distinguer ses traits. Pas trop grand, pas trop petit. Il avançait lentement, chacun de ses pas résonnant lourdement dans la pièce.
Mon cœur accéléra encore. Je ne savais pas si je devais crier, fuir ou rester figée. Tandis qu’il s’approchait, un mince rayon de lumière glissa sur son visage.
— Vous ? lâchai-je, stupéfaite.
Je ne comprends rien , est-ce lui qui m'a fait emmener ici ? Ça n'a aucun sens
— Oui, c’est moi, répondit-il d’un ton neutre, presque désintéressé.
Je secouai la tête, essayant de remettre de l’ordre dans mes pensées.
— C’est vous qui m’avez amenée ici ? Pourquoi ? Vous m’avez… kidnappée ?
Ma voix tremblait, mais je parvenais à peine à articuler.
— Comme je te l’avais dit avant… Ou peut-être pas, réfléchit-il à voix haute, presque distrait. Je ne m’en rappelle plus trop, maintenant. Bref, oui, c’est moi. Monsieur Kim n’est plus là, alors c’est à moi de m’occuper de toi.
Il fit une pause, observant ma réaction.
— Et crois-moi, ajouta-t-il, on va procéder comme il se doit. Les criminels de ton genre méritent un traitement particulier.
Ses paroles frappèrent comme un coup de massue. Criminelle ? Moi ? Je restai figée. Mes lèvres s’ouvrirent, mais aucun son n’en sortit.
— Maintenant, commençons, déclara-t-il avec une froideur qui glaça mon sang.
Il s’approcha davantage, et je pus enfin distinguer clairement son visage. Ses traits étaient durs, ses yeux perçants.
Dès le jour où mes yeux se sont posés sur lui je savais qu'il n'était pas net, il ne m'inspirait pas du tout confiance, s'il veut juste faire " son travail" alors pourquoi m'avoir fait venir ici et encore de cette façon, c'est un kidnapping. Il donne se genre de traitement ici ? Enfin de compte j'ai vraiment eu tort de ne pas aimer le docteur Kim .
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A pretty psychopath TOME 1
CasualeRhéa a toujours mené une vie difficile. Battue par son père depuis l'enfance, elle voit son destin basculer lorsque ce dernier décide de la marier de force pour éponger ses dettes. Mais ce qui semblait être une échappatoire s'avère être un nouveau c...