alors que j'avais sans cesse besoin d'exprimer mes sentiments, milo ne parlait jamais des siens. il montrait son affection pour moi par de petits gestes attentionnés, le regard fuyant. m'acheter un paquet de biscuits à la cannelle en rentrant de la plage, me servir un jus de goyave dès que je me plaignais de la soif, me tendre son grand chapeau de paille dès que le soleil se faisait trop chaud.
ses yeux ne se posaient sur moi que quand je feignais de ne pas le voir. nous avions perdu tellement de temps
VOUS LISEZ
milo
Short Storyles mains milo, et les rues de portofino n'avaient jamais parues aussi brûlantes [short story ; 08.24]