Aylan Ben Sayed, une des rares femmes aussi puissante de la mafia, se lance dans la recherche de son père disparu depuis quelques années. Sous la supervision de son beau-père Hiram, elle va s'efforcer de prendre soin de son entourage et de trouver l...
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VILLA PRINCIPALE
On vient d'entrer. Il n'y a personne dans le salon, ils sont sûrement en train de dormir. Je me dirige vers les escaliers, monte à l'étage et me dirige vers la chambre d'Ilhan qui m'attend toujours après mes "missions".
J'ai énormément insisté auprès d'Amira et d'Hiram pour qu'Ilhan ait une vie "normale". Il part à l'école et n'a aucun entraînement, contrairement à moi dans mon enfance. À partir de mes 5 ans, j'ai subi d'énormes entraînements, et à mes 9 ans, j'ai appris à manier les armes. C'était beaucoup trop tôt, mais il est vrai que cela m'a énormément servi.
Il est vrai qu'avec mon père, mes entraînements étaient adaptés à mon âge. Par exemple, dès que j'étais fatiguée, je pouvais me reposer, alors qu'avec Hiram, même si je suis fatiguée, je dois continuer.
—coucou chéri.
En me voyant, il vient en courant me prendre dans ses bras. Je vois à ses yeux rouges qu'il est épuisé. Je lui ai déjà dit de ne pas m'attendre, mais il n'en fait qu'à sa tête. Je trouve ça mignon, ça me touche énormément.
— tu m'a manquer..me dit-il en se frottant les yeux
—moi aussi Ilhan , je t'ai ramener un truc.
—un cadeau??
—oui ramène ta tirelire.
—YOUPIIII
Il se rend en courant dans sa chambre pour récupérer sa tirelire pendant que je divise la liasse de billets en deux.
—tu va mettre combien?
—tient met un par un.
Il semble émerveillé en voyant une telle somme, pourtant il a l'habitude de voir bien plus.
—tout ça t'est sûre ..? me demande t-il presque d'une voix honteuse
—bien-sûr
—d'où ça viens?
—l'homme de la soirée me l'a donné sans raison.
—tant pis, si lui il en a pas besoin nous en a besoin.
—exactement bon plie doucement les billets et met les dedans comme ça ils s'abîment pas.
Il hoche la tête et fait ce que je lui ai dit.
—je reviens, ça toque.
Il hoche la tête.
Je pars ouvrir et c'est Valentino, je ferme la porte derrière moi , croise les bras contre ma poitrine et l'intime à parler.
— t'a entendu avec qui tu vas te battre ce soir ?
J'avais presque oublié que je devais encore combattre ce soir. J'ai envie d'arrêter, mais rien n'y fait, Hiram est bien trop aveuglé par l'argent.
