Chapitre 6

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PDV Mikey

Elle se retourne vers moi et me fixe intensément. OK je vais allez consulter dès demain. Je sais pas ce que cette fille m’a fait mais en tout cas c’est puissant.

Saii- Je crois savoir que Ryuguji vous a dit que j’étais dans le monde de la criminalité et que j’y occupais une place importante. Il a totalement raison ce qui fait que j’ai beaucoup d’ennemis.

Elle plonge ses orbes rouges dans les miennes et souffle du nez.

Saii- Ryuguji n’est pas forcément quelqu’un que j’appréci, cependant j’ai fait une promesse et je me dois de la respecter. Par conséquent entrainer ses amis dans affaires plus que louche est impensable pour moi.

On la regarde tous avec de gros yeux. Malgré ses airs de je m’en foutisme et supérieurs elle a de belles valeurs.

C’est vraiment un cas. Mais je comprends pas en quoi ça nous mettrait en danger d’être amis avec nous.

Moi- Je veux bien écouter ce que t’as à dire mais je ne vois toujours pas le rapport.

Mitsuya- Mais qu’il est con...

Chifuyu- Parfois je me demande comment il a fait pour être notre chef surpuissant...

Moi- Je vous entends hein !

Elle ferme les yeux puis souffle bruyement.

Saii- Ce que je veux dire c’est que si on voit que j’entretiens un quelquoncque contact avec vous, on essayera de vous faire du mal pour m’atteindre. Tu suis ?

Moi- Aaaaaaaah ! Nan je vois toujours pas...

Elle claqua violemment sa main sur son front en râlant, signe d’un agacement profond. Excusez moi d’être con !

Saii- Pour en revenir à ta question, parce que sinon je sens qu’on va y rester route la nuit, c’est NON.

Moi- Même si je te donne des dorayakis ?

Draken- Laisse tomber Mikey. Tu la fera pas changer d’avis.

Moi- Mais c’est pas juste !

Saii- T’es vraiment un gamin. Je te connais pas depuis longtemps mais t’as l’air d’être sacrément chiant !

Tous sauf moi- Tu l’as dit !

Moi- HÉ !

Ils partirent tous dans un fou rire général, se foutant clairement de ma gueule. Amis de mon cul.

Saii regarda son téléphone et afficha une mine préoccupée.

Saii- Bon c’est pas que je vous aime pas, mais un peu quand même, mais j’ai une affaire urgente à régler. Passer au bordel un de ces quatre ! Je serai ravie de vous accueillir ! RYU OUBLI PAS LES MELONS !

Draken- QUELS MELONS ?!

Baji- CEUX DE TA MÈRE !

Tous- ...

Baji- Désolé. Ou pas.

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PDV extérieur

8 mois étaient passés depuis cette rencontre en profondeur et le petit groupe avait fini par traîner souvent vers le bordel de Draken. Ils avaient put faire des sorties en compagnie de la blanche qui devait toujours partir précipitamment pour une raison ou une autre au bout d’un certain temps. Les vacances scolaires avaient déjà commencés depuis un mois et la chaleur accablante était présente.

Le Toman avait actuellement une réunion concernant le Moebius un gang ennemi qui s’en était pris à des amis à des membres fondateurs.

L’assemblée des bad boys était déjà réunie rassemblant toutes les cailleras du gang. Mikey et Draken étaient sur l’estrade principale et toisait leur membres d’un regard de plomb.

Draken- FERMEZ LA BANDE DE CONS, MIKEY VA PARLER !

Le silence se fit aussitôt permettant au chef de s’exprimer.

Mikey- Je vais demander au capitaine de la troisième division de s’avancer. Pachin !

Le concerné se mit en avant en sortant des rangs formés pour faire face au petit blond à l’aura imposante.

Mikey- Qu’est ce que tu ressens face à Moebius ? T’as la haine ? Tu les hais ? Tu veux venger ton pote ? Tu veux les défoncer ?

Pachin- Oui. Mais je veux pas embêter le gang avec mes histoires Mikey. Ça vous concerne pas et je veux pas vous mettre dans la merde avec ça.

Mikey- C’était pas question. Je me répète. Tu veux les défoncer ?

Pachin- ........ OUI ! BIEN SÛR QUE JE LE VEUX !

Mikey- ALORS ON VA SE LES FAIRE ! LA GUERRE EST DÉCLARÉ AU MOEBIUS !

Toman- OUAIS !!! TOMAN ! TOMAN ! TOMAN !

Mikey- La réunion est terminée, rentrez chez vous.

Les membres se dispersèrent peu à peu laissant le calme prendre place sur le sanctuaire utiliser comme lieu de réunion. La lune était déjà bien haute dans le ciel et les grillons chantaient leur douce mélodie répétitive. Il n’y avait pas un brun d’air et une lourde chaleur planait sur la ville de Tokyo.

Dans les rues sombres de Shibuya se tenait trois silhouettes capuchonnées de sorte à ce que l’on ne voit pas leur visages. Elles parlaient entre elles à voix basse de peur de se faire prendre sur le fait par un civil ou autre.

???- Voilà la marchandise. Maintenant faut abouler le fric.

Les deux autres ombres récuperèrent les paquets blancs tendus par l’autre et se regardèrent entre elles.

?- Changement de programme. Vous nous filez tout ce que vous avez et on vous laisse repartir en vie.

Il braqua un flingue chargé sur son interlocuteur suivi de son compagnon de mutinerie.

??- Filez nous tous ce qui vous reste.

La silhouette menacée soupira et mis ses mains dans ses poches en penchant la tête en arrière.

???- J’y crois pas. Ça fait déjà deux fois que votre petit gang minable me demande de la drogue et ne me paye pas en m’assurant que j’allait être rémunérée. Vous vous prenez pour qui au juste ?

?- Ferme ta gueule et donne la marchandise !

???- Baisse d’un ton avec moi gamin. Vous vous sentez tellement en danger que vous vous mettez à deux contre un avec des flingues ? C’est franchement pathétique.

??- FERME TA PUTAIN GUEULE !

Il tira à multiples reprises mais les balles envoyées furent toutes esquivées. Ils mirent du temps à réaliser que leur interlocuteur n’était plus devant eux.

???- Derrière vous~

Ils n’eurent pas le temps de réagir que l’ombre s’empara de leurs flingues et tira à deux reprise entre leurs yeux. Les corps tombèrent en harmonie sur le sol, remplissant la rue d’un son macabre. La silhouette encore debout souffla sur le canon des armes et esquissa un sourire malicieux tout en retirant sa capuche. Les longues mèches blanches furent enfin libérées du vêtement se balançant doucement au vent. Elle se lâcha les lèvres avec malice et claque sa langue contre son palet.

Saii- Voilà ce qui arrive quand on ne me paye pas ce qui m’es dut. Ça servira de leçon à tout ceux qui voudront recommencer.

Elle rangea les flingues dans ses poches arrières de Jean et s’en alla en sifflotant une mélodie sombre. Elle riait à plein poumons des ses actions et se demandait comment allait géré la police ce petit "inconvénient". Ses orbes rouges étaient remplis de folie, la seule émotion qui lui restait après tant d’épreuves.

La Patronne •Tokyo Revengers• (ABANDONNÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant