Les enfants perdus [ En Pause ]

🔹️Chapitre 1 : Vagabondage dans les rues de Londres🔹️

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Pdv Blue :

Cela faisais trois semaines que j'erraie sur le Chemain de Traverse, que j'étais perdue, affamée, et seule. La solitude ne changeait pas de mon qotidien de rejettée de la société que j'étais et la faim ainsi que la soif ne m'étaient pas inconnue. Je m'estimais même assez heureuse. Le prix de la liberté et bien moins cher que ce à quoi je m'attendais.

Certaines fois je volais une mornille et quelques noises à un passant pour m'acheter de quoi me nourrir pour ne pas mourir de faim. Ce qui m'amena à une question : pourquoi vouloir continuer à vivre ? À quoi bon survivr si l'on n'est pas libre de vivre ? Je ne savais même pas oú aller .
Je vagabondais sans but précis, sans avenir à part douleur et souffrance, pas d'amis ni de famille, une enfant des rues perdues sans but dans la vie. Alors à quoi bon vivre ?

C'est simple. Je détestais perdre. Et mourrir était comme m'avouer vaincu contre la vie qui ne me donnait que désespoir et tortures. Cela revennais à perdre en donnant à ma " famille " essayant de se débarasser de moi depuis mon plus jeune âge, l'espoir qu'ils ont eu pendant toute ces années et qu'ils ont aujourd'hui en m'abandonnant à mon sort sur le Chemin de Traverse. Celui de me voir raide morte, agonisant sur le sol, le ventre ouvert et le cœur arraché. Puis si je dois vivre dans ce monde lugubre et injuste, j'aimerais faire ce que bon me semble, libre comme l'air.

Et c'est exactement pour cette dernière raison que je décidais d'utiliser la magie sans baguette. De toute façon je n'avais pas les moyen de m'en acheter une et puis le minitère contrôlant les baguettes magiques de tous les sorciers m'aurait traînée jusqu'à l'un de ces orphelinas moldu. Or je ne pouvais pas me permettre de me retrouver là bas. Pourquoi ?
Car ils avaient raison en me traitant de monstre assoifer de sang et mangeur de chair. Je ne donnerais pas cher la peau de ces gamins moldus le soir de pleine lune de ce mois ci.

- le ministère ne devait pas le savoir sinon je finirais à Azkaban -

Ma magie, du moins celle que j'ai toujours pu contrôler est l'intrusion mentale. Je jouais avec les gens, leur refaisais vivre des traumatismes, des fois de beau souvenirs ou encore des images terrifiantes de ma création. Je pouvais les convaincre facilement à imaginer dans leurs têtes ce que je leur imposais telle qu'à leurs yeux j'aurais pû être Merlin en personne. Je pouvais faire d'eux mes marionettes. Je ne pratiquais jamais ce don auparavant car l'on raconte que l'intrusion mentale est une magie sombre à ne jamais utiliser. Mais maintenant que je n'ai plus rien à perdre je ne peux que gagner d'avantage.

C'est ainsi que depuis exactement 3 semaines, des marchands, sorciers et moldus, s'écroulais au sol agonisants et attirants l'attention pendant qu'une petite ombre discrète et furtive volais juste assez de nourriture et d'eau pour vivre. Elle ne voulais pas se faire repérer en étant trop gourmande.

Cela désorientais les aurors qui cherchait depuis ces même 3 semaines le coupable de nombreuses intrusions mentales puissantes mais fines et maitrisées étant donner que la victime était toujours saine d'esprit et doté de touts ses souvenirs à leur retour à la normal. Surement un puissant mage noir s'accordaient ils à dire. Seulement les victimes leurs témoignaient toute le même coupable : une petite fille au cheuveux bleus.

Partout s'affichait des images mettant ma tête à prix d'or. Il recherchait une mangemort dangereuse et capable de tuer le premier passant qui lui déplaisait. Ce n'était pas moi et celui qui reconnaitrais en moi ce portrait sombre fait de supositions mensongère n'est pas encore né.

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