Our Fight

10- Elena

- Vous avez travaillez dur ! Vous êtes devenus plus fort, plus resistant, plus rapide. Vous êtes au max. Vous êtes prêt pour le tournoi pas vrai ?

- Oui Senseï. crions nous.

- C'est faux ! répond le blond en nous jetant sa canette de bière du haut du bus.

Nous sommes dans une vieille décharge de voiture, les pieds dans la sable sale, à nous faire crier dessus.

- Vous êtes nul ! Si vous voulez gagner le championat de karaté des jeunes espoirs, vous devez me donner bien plus que votre maximum ! Voilà pourquoi je vais vous en demander encore plus ! Vous comprenez ?

- Oui Senseï !

- Vous êtes des looseur ?

- Non Senseï !

- Des intellos ?

- Non Senseï !

- Vous en êtes sûr ?

- Non Senseï !

Il se prend la tête dans les mains en râlant. Il redescend et nous le suivons jusqu'à un parcours avec des pneus. Nous commençons à courir dedans en montant les genoux, Aisha est tombée et à fait tomber tout le monde. Ensuite il nous fais frapper dans des voiture avec des battes de baseball et c'était super cool. On à fait tomber plusieurs pare-brise du haut d'un immeuble avec Miguel et Eli. Le Senseï nous a aussi fait traversé une benne à ordure pleine de verre pillé et de pièces de voiture rouillé en équilibre sur une poutre. Et pour finir, on s'est fait coursé par des chiens.

C'était épuisant.

☆★☆★

Je m'entraîne sur mon coup de pied doublé alors que Miguel frappe dans un sac. Rapidement et fort. Il est super.

- Ok, ok, ça suffit. Garde tes forces pour tes combats.

Miguel s'arrête, essoufflé.

- Pourquoi on est tout seul Senseï ? questionne mon frère.

- Faut être réaliste, tu es notre seule chance de gagner ce truc. confie le blond.

Je souffle alors il se tourne vers moi.

- Pourquoi ils font pas une catégorie féminine ? C'est pas équitable un combat fille contre garçon. demandais-je.

- J'en sais rien, je suis pas devin.

- Je suis votre meilleur élève alors ? se vante mon frère.

- Toujours être humble Miguel. lui dis-je en m'étirant.

- Sérieusement, vous avez vu les autres ?

Je récupère mes affaires et m'approche de la porte.

- À demain !

- Tu vas où ? me demande sérieusement le blond.

- Euh... bah je...

- Si tu n'as pas de bonne raison pour ne pas t'entraîner alors que le tournoi approche, tu repose ton sac et tu revient sur le tapis. m'ordonne t-il.