His Guilty Pleasure de @xxvasxx 🔄

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"Non Vitto, arrête,
rends-le."

"Non Val, c'est à moi. Si tu le veux, tu dois m'attraper." Dis le petit garçon en riant alors qu'il commençait à courir dans le couloir.

"Non Vitto, tu es plus rapide que moi. Rendez-moi ma glace." Dis-je en faisant la moue.

"Bien, mais seulement parce que je t'aime trop petite sœur."

Et sur ce, il est venu à côté de moi et m'a fait un câlin, me rendant mon cornet de glace.

"Que se passe-t-il ici ?" Dit une voix grave.

"Val, j'ai besoin que tu te caches dans ce placard là-bas et que tu restes tranquille. Essaie de ne pas faire de bruit et je te laisserait me faire des câlins ce soir, d'accord ?", m'a dit mon grand frère.

Pourquoi panique-t-il ? Que se passe-t-il ?

"Ok Vitto. Je t'aime." Dis-je en me dirigeant vers le placard et en m'asseyant là-dedans, fermant la porte, laissant la lumière s'éteindre.

"Je t'aime encore plus, petite sœur." Je l'entendis dire depuis l'extérieur du placard.

"Père, qu'est-ce qui ne va pas ? Où est maman ?" La voix de Vitto résonnait dans toute la maison.

"Ce n'est pas vos affaires. Ou est ta sœur ? Pourquoi riait-elle ? Elle n'y est pas autorisée, donc cela signifie que je devrais lui donner une leçon." J'entendis la voix de mon père dire.

"Père, non elle a quatre ans. S'il vous plaît, ne faites pas ça. Quoi que tu veuilles faire, fais-le à moi mais pas à elle. S'il te plaît.

"Tu as beaucoup d'attitude pour un enfant de six ans, petite merde. Amenez-moi votre sœur ou vous en subirez les conséquences.
"Mon père lui a dit.

"Non. Je ne te dirai pas où elle se trouve. Fais de moi ce que tu veux."

"Oh, tu veux le faire à la dure ? D'accord alors."

J'ai entendu le bruit du verre brisé, puis les cris de mon frère.

Non pourquoi crie-t-il ? Est ce qu'il va bien ? Que se passe-t-il ?

Après cela, il y eut un silence. Mais cela s'est vite terminé lorsque les cris de mon père ont résonné dans toute la maison.

"Valentinaa. Sortez, chérie. Je ne te ferais pas de mal. Beaucoup. Je le promets, petite fille."

"Valentina, tu as trois secondes pour te révéler."

"Un"

"Deux"

"Dernier avertissement"

"Trois"

Soudain, la porte du placard s'est ouverte et j'ai vu le visage rouge et la chemise ensanglanté de mon père.

"Je t'ai eu."

"Valentina. Réveillez-vous. Valentina. VALENTINA."

Soudain, je me suis réveillé couvert de sueur. Mon corps tremblait de manière incontrôlable et j'ai senti deux bras m'enlacer dans une étreinte.

"Val, ma chérie, ce n'était qu'un cauchemar. Tu es avec moi maintenant, d'accord ?"

Est-ce vraiment un cauchemar s'il est basé sur des évènements réels ?

"Maman. Maman, mon Dieu, tu es là. Non attends. Vous le pouvez pas être ici. Si mon père te trouve ici, il le fera-"

"Mon amour, tout ira bien. Je suis désolé de ne pas pouvoir t'emmener d'ici. Je déteste ce que ton père te fait. Si seulement je pouvais t'aider. Tiens, je t'ai apporté de la nourriture."

"Merci maman. Je t'aime." Je l'ai serré dans mes bras et j'ai pris la tarte qu'elle m'a apporté.

Mon Dieu, j'adore les tartes. Eh bien, la nourriture en gros.

"Non, chérie sérieusement, je suis désolé. Je suis ta mère. Je suis censé te protéger." Dit-elle en baissant la tête, embarrassée.

"Maman, je sais comment un père peut être. Tu ne l'aimes même pas. Vous êtes avec lui sans votre volonté. Ce n'est pas de ta faute. Je sais que si tu pouvais me protéger, tu le ferais."

"Merci chérie. Maintenant, je dois y'aller. Je t'aime. Bonne chance chérie."

"Attends maman ?" Je lui ai tenu la main.

"Oui, mon amour ?"

"Combien de jours suis-je ici ?" Je lui ai demandé.

"Deux chéri. Il viendra te chercher demain matin. Il a dit quelque chose à propos d'un Vincent qui avait décidé plus tôt que lui avait parlé d'une sorte d'accord."

"ATTENDEZ QUOI ? LE GRAND MÉCHANT LOUP A DÉCIDÉ ?"

"Euh, chérie, est-ce que tu t'est aussi cogné la tête en plus du bras ? Pourquoi parles-tu de loups ?" Dit-elle inquiète en posant sa main sur ma tête à la recherche d'une quelconque blessure.

"Oh, ne t'inquiète pas pour ça maman. Merci beaucoup. Je t'aime."

"Je t'aime aussi chérie."

Elle m'a tenu la joue et a déposé un baiser dessus.

"Au revoir amore mio." (Mon amour)

"Au revoir maman."

Elle se dirigea vers la porte argentée, l'ouvrit et m'accorda un dernier regard avant de me laisser à nouveau seule.

Ma mère, Rose Martineli, est une belle femme. Elle est au début de la quarantaine. Elle a de longs cheveux noirs et des yeux noisette. Oh comme j'aurais aimé avoir ses yeux. Elle a le plus beau cœur et c'est une icône. C'est mon héroïne. Elle était en mariage arrangé avec mon donneur de sperme et je sais qu'elle ne l'a jamais aimé. Elle est plutôt dure à cuire. Je l'ai vu abattre seule quatres hommes armés avec rien d'autre qu'un couteau.

Alors, monsieur le grand méchant loup à décidé. Je suppose qu'il a compris que mon donneur de sperme ne trouverait pas son argent. Il dira probablement non et tuera mon père. Bien. Il retirera quelque chose de ma liste du réveillon du nouvel an.

Maintenant, il ne reste plus qu'à retrouver mon frère. Depuis cette nuit où nous jouions et où mon père est venu, je ne l'ai plus vu du tout. Mon Dieu, est-il encore vivant ? Il n'avait que six ans lorsqu'il a disparu. J'avais quatre ans. Cela fait quatorze ans. Où est-il le canard volant ?

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