THORNY ROSE🥀

CHAPITRE 5

Nate

Je lui avais demandé de tirer et elle avait raté.

-Concentre-toi, merde, tu veux mourir aujourd'hui, mon ange, lui dis-je.

Elle refit les consignes que je lui avais données et tira.

Elle avait visé le pare-brise et avait réussi à toucher le conducteur, ce qui fit que la voiture s'écrasa contre un poteau électrique.

J'était heureux qu'elle avait réussi, mais elle ne semblait pas bien, ses mains qui contenaient l'arme tremblaient et son regard était perdu dans le vide.

Je m'arrêtai sur le côté.

-Ashley, dis-je pour qu'elle reprenne ses esprits, mais sans succès.

Je réessayai cette fois-ci en la secouant, toujours sans succès.

Je ne savais pas quoi faire, elle était figée.

Je pris l'arme qui était dans sa main, la déposai à sa place et avec mon pouce, je caressai la paume de sa main.

-Mon ange, c'est fini, lui dis-je doucement, toujours en lui caressant la paume de sa main.

- Je... je l'ai sais tué, arriva-t-elle finalement à me dire avant de lâcher un sanglot.

-Non, tu ne l'as pas tué, lui dis-je.

-Oui, oui, ils sont morts, me répondit-elle.

- Ils sont juste blessés, ils ne sont pas morts, lui répétai-je toujours en lui caressant la paume de ses mains pour qu'elle se calme.

-Tu... tu es sûr ?, me demanda-t-elle en tournant son regard vers ma direction.

-Oui, oui, ils sont juste blessés, la rassurai-je alors que je savais pertinemment qu'ils étaient morts dans l'accident, mais je ne voulais pas lui dire.

Je lâchai sa main et redémarrai.

Ashley

J'étais toujours sous le choc de ce qui venait de se passer avec la course-poursuite et avec lui.

Il avait réussi à me calmer, à me faire reprendre mes esprits juste en caressant mon pouce.

Ça faisait une bonne minute qu'il avait redémarré dans un silence que je comprenais.

-Je... je peux savoir où nous allons ?, lui demandai-je.

-C'est une manie chez toi de parler en bégayant, me dit-il en souriant.

Je le fusillai du regard sans lui répondre.
Après quelques minutes sans réponse, je tournai ma tête vers le chemin.

- On va au centre commercial, me dit-il finalement.

Je me retins de sourire de triomphe car je savais que tôt ou tard, il allait me dire notre destination.

Arrivés à destination, il entra suivi de moi.
Le centre commercial était magnifique, grand et lumineux, il y avait beaucoup de gens.

C'était le moment pour que je m'échappe, mais j'avais peur qu'il me tue ou qu'il tue un innocent à cause de moi.

Je ne voulais pas mourir, pas aujourd'hui. Alors je le suivis dans le calme.

Il entra dans un magasin de vêtements, je le suivis d'un pas rapide.

-Prends ce dont tu as besoin, me dit-il.
Je m'exécutai sans un mot.

Tout ici était cher, alors je prenais les moins chers.

-Pourquoi tu prends les moins chers ?, me demanda-t-il perplexe.

-Les vêtements sont trop chers ici, lui répondis-je.

-Justement, plus c'est cher, plus ça a une bonne qualité et c'est moi qui paye, alors arrête de regarder les prix et choisis aussi une belle robe de soirée, me dit-il.

-C'est pour faire quoi la robe ?, le questionnai-je.

-Tu poses trop de questions, dépêche-toi, je t'attends devant le magasin, me répondit-il avant de me donner une carte et de sortir du magasin en me laissant seule.

Après avoir fini de prendre des vêtements, je passai à la recherche de la robe qu'il m'avait demandé d'acheter.

J'ai parcouru l'intégralité du magasin à la recherche d'une belle robe, mais je n'ai trouvé aucune qui me plaisait.

C'est alors que je suis tombée sur une longue robe noire pailletée avec une longue fentes. J'ai décidé de l'acheter.

Après avoir payé tous les vêtements avec la carte de nate vue qu'il m'avait pas donné son code se malade mentale j'ai du faire sans contact,

je l'ai rejoint devant le magasin et lui ai rendu sa carte.

Il m'a aidé à porter les sacs et nous sommes allés dans une bijouterie.

Dès que nous avons mis les pieds dans le magasin de bijoux, une charmante dame est venue nous accueillir et nous a demandé si nous avions besoin d'aide.

-Je suis à la recherche d'un collier , a-t-il demandé à la charmante dame.

Elle nous a guidés vers une vitrine où se trouvaient des colliers.
Mais à chaque fois que la dame lui montrait un bijou, il disait non.

Après quelques minutes à faire le tour du magasin, il s'est arrêté devant un collier.

Waww. Il est magnifique !

Il était en argenté avec un diamant au milieu et des motifs de fleurs autour.

Sans même regarder le prix, il l'a pris. Arrivés à la caisse, la dame a emballé le collier.

-Votre femme a de la chance d'avoir un homme comme vous dans sa vie. Ce collier est rare, il n'y en a que dix dans le monde, nous a-t-elle dit.

Ce qui m'a choquée, c'est qu'elle venait de dire

votre femme

À ce que je voyais, cela l'amusait car un sourire s'est dessiné sur ses lèvres.

-On est... des jeunes mariés, a-t-il dit. J'avais envie de faire plaisir à ma femme avec un bijou qui est aussi belle qu'elle, pas vrai chérie ?, m'a-t-il demandé avec toujours le même sourire amusé sur son visage.

-Je... je oui, j'ai de la chance d'avoir un mari aussi incroyable que lui, ai-je répondu sarcastiquement en le fusillant du regard.

-Je suis ravie pour vous. Félicitations les jeunes mariés, vous faites un si joli couple, a dit la dame tout en donnant le paquet à Nate, mon soi-disant mari.

-Merci, a-t-il dit à la dame avant de sortir du magasin suivi de moi.

-Tu t'es bien amusé, lui ai-je dit énervée.

-Oh oui, mon ange, m'a-t-il répondu en riant.

-Ravie pour toi chéri, lui ai-je dit sarcastiquement.

Il était étonné de ma réponse mais garda quand même son sourire amusé sur son visage.