When moon meets stars

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 1:

Hello !

Je poste enfin le premier chapitre, et j'espère qu'il vous plaira autant que je l'aime ! ♡

Les chapitres seront petits au débuts mais deviendront de plus en plus long au fil de l'histoire...

Alors on commence doucement... ˘͈ᵕ˘͈

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Très bonne lecture, on se retrouve à la fin !! <3

☆ ☆ ☆

Chapitre 1: Sortir de la routine.

STELLA
Manhattan, Dimanche 12h03 (Aujourd'hui)

Une journée comme toutes les autres. Voilà ce à quoi je pensais tous les matins et encore aujourd'hui en prenant mon café dans la salle de pause, faisant tourner ma cuillère en cercle contre les parois de la tasse en verre.

L'impression d'être bloquée dans une routine interminable et de ne jamais y sortir, laissant mon corps marcher tout seul sans que mon esprit consumé ait besoin de faire quoi que ce soit.

Comme une coquille vide.

Je fini mon café d'une traite. Le liquide chaud glisse dans ma gorge pour y laisser un goût amer, me réchauffant par la même occasion.

J'enfile rapidement ma veste après avoir déposé ma vaisselle dans l'évier.

Au lieu de quitter directement le musée à la fin de la journée, j'ai l'habitude d'aller m'attarder près des œuvres et aujourd'hui ne fait pas exception.

Je me dirige vers les peintures et m'arrête devant l'une d'entre elles.

J'ai toujours trouvé un certain réconfort à travers l'art, comme si le monde s'arrêtait sur un moment précis et que celui-ci nous racontait une histoire, un fragment de quelque chose dans une autre vie, m'y emportant avec une telle force que je ne peux rien faire d'autre que me laisser conquérir dans ces paysages fleuris, ces villages pleins de vies ou encore ces océans faisant naufrager les bateaux qui s'y aventurent.

Je ferme les yeux essayant d'entendre le vent qui fait vibrer les feuilles, inspire un grand coup pour sentir l'odeur des agrumes peintes avec précision sur la toile et les hélices du moulin qui grincent au second plan.

C'est une manière pour moi de fuir la réalité. Ma réalité. Celle qui m'a condamné depuis bien longtemps et qui assurera ma descente dans les ténèbres tôt ou tard.

Dans ces tableaux je peux voyager, imaginer une vie ou je réaliserais mes désirs tandis qu'en vrai je ne pourrai jamais, bien que je n'ai pas à me plaindre, je n'ai pas un budget assez élevé pour me permettre ce genre de folies, de rêves.

En rouvrant mes yeux je retrouve le bâtiment habituel du musée, ses larges couloirs, son carrelage propre qui vient d'être nettoyé emmenant une légère odeur de citron, les spots de lumières un peu partout sur le plafond permettant d'admirer les peintures accrochées sur les murs beige et mon grand sourire qui s'estompe intentionnellement. La voilà la dure réalité des choses.

Ma bouche s'agrandie par un bâillement que je viens cacher par ma main. Je dois rentrer pour me reposer. Je ne dors jamais beaucoup la nuit surtout en ce moment comme peuvent en témoigner les cernes accentuées toujours visibles sous mon maquillage, mes cauchemars me ramenant constamment dans le passé, avec un peu de chance je réussirai à dormir quelques heures.