- Chapitre 3 -

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Je me gare devant la maison et entre. Je vais dans la cuisine mais deux personnes y sont déjà. Je les ignores une nouvelle fois et me sert un verre d'eau.

Amie d'Anna: Salut, t'es la soeur d'Anna non ?

- Oui pourquoi ?

Amie d'Anna: Tu m'as fait de la peine tout à l'heure, même si on se connais pas, je sais que ça fait du bien de parler à quelqu'un. Donc si t'as besoin, n'hésite pas.

Bon j'avoue que d'habitude, les amis de ma soeurs ne sont pas très sympas. Mais elle, elle a l'air super gentille. Je lui souris, je n'ai pas le temps de commencer ma phrase que quelqu'un me coupe. C'est le garçon qui m'a aidé, hier.

?: Parle pas avec elle, j'ai déjà essayer hier. Elle veut rien entendre. Dit-il en me regardant dans les yeux, comme pour me provoquer.

Je lève les yeux au ciel et me tourne vers la fille.

- Merci c'est adorable. C'est vrai que ma soeur n'est pas facile à vivre, mais bon. Tu devrais retourner la voir d'ailleurs, ou bien elle m'accusera de lui voler ses amis...

Amie d'Anna: Bon je vais y aller alors. Au fait, moi c'est Barbara.

- Et moi Lyna. Dit-je en souriant.

Elle hoche la tête et retourne à l'étage. Le garçon viens de finir de manger. Je me retourne vers lui.

- Et toi ?

?: Quoi, moi ?

- C'est quoi ton nom ?

?: Tu t'intéresses à moi, maintenant ?

- C'est bon mec, je t'ai juste demander de te servir tout seul, parce que j'étais fatiguée. Ma sœur me pourrit la vie, j'étais sur les nerfs. Je m'excuse.

Il se lève et commence à monter les escaliers.

?: Moi c'est Theodort. Dit-il juste avant de disparaître.

Un sourire satisfait, s'affiche sur mon visage. Il est pas si mauvais, au final.

Je fini de boire et met mon verre dans le lave-vaisselle.

Je m'affale sur le canapé. J'aime le fait d'être en vacances et de pouvoir me reposer, mais j'avoue que je commence à m'ennuyer. J'allume la télé et continue ma série.

***

La nuit est tombée, je suis toujours allongée sur le canapé.

Au moment où ma série commence à devenir intéressante, la télé s'éteint. Mais aussi tous les éclairages de la maison. Je n'ai même pas le temps de comprendre ce qu'il se passe, qu'une lumière venant des escaliers, m'ébloui.

Je saisi rapidement mon téléphone et active mon flash. Tout le monde, dévale les escaliers munis de leurs téléphones.

- Il se passe quoi ?

Anna: Je crois qu'il y a une panne de courant.

Les garçons nous aident à relancer l'électricité. Au bout de quelques minutes, nous n'y parvenons toujours pas.
Je me dirige vers l'entrée et ouvre la porte.

Notre maison est placée en hauteur, nous avons donc vu sur la ville. Tous les lampadaires sont éteins, c'est super dangereux. Les habitations voisines sont également, endormies. Je referme la porte et me tourne vers le petit groupe.

- Ça sert à rien. Tout est éteint.

Anna: Mais on va faire comment ?

Noah: On a qu'à commander des pizzas ?

Anna: Ok, qui veut quoi ?

Elle passe la commande et le livreur arrive plutôt rapidement. Je récupère les boites et les poses sur la table. Je me dirige vers la cuisine pour aller chercher des verres. Mais je me cogne le pied dans un coin de la table. J'attrape mon pied et pousse un cri. Barbara cours vers moi.

Barbara: Ça va ?

- Ouais, c'est bon. J'avais pas vu la table.

En même temps, c'est pas avec une lampe de téléphone que je vais m'e sortir, moi.

Barbara: Viens, je vais t'aider.

- Merci.

Elle m'aide à ramener les verres. Nous nous installons tous et commençons à manger. Je termine assez rapidement. Je trouve leurs discussions un peu ennuyeuses. Je décide donc, de quitter la table. Je me lève, jette la boîte de ma pizza et remonte dans ma chambre.

Je m'allonge et lis mes derniers mails sur mon ordinateur portable. Quelqu'un toque à la porte.

- Oui ?

Anna ouvre la porte et entre. Elle s'approche puis s'assoit au bord du lit.

Anna: Écoute Lyna, je sais qu'on peut se disputer parfois. Et dire des choses qu'on ne pense pas, on le dit surtout sur le fait de la colère. Mais au fond, je t'aime et je sais que toi aussi. Je ne pensais pas ce que j'ai dit tout à l'heure, j'aurais été malheureuse si j'aurais été fille unique. Je comprendrai que tu ne me pardonnes pas. Mais si tu comptes le faire, je te promet de me rattraper, je serai davantage présente pour toi, on ira même faire les magasins si ça te tente.

- T'es ma soeur, bien sûr que je te pardonne.

Elle me sourit doucement. Elle a l'air dépassée par ses sautes d'humeurs, elle me fait un peu de peine, j'avoue. Elle s'approche de moi, j'enroule mes bras autour d'elle et pose ma tête sur son épaule.
Ça me fait plaisir de recevoir l'amour de ma grande soeur.

Elle se détache de moi et me souhaite bonne nuit avant de sortir. J'éteins mon ordinateur et m'endors doucement.

Un amour indescriptible // Theodort Où les histoires vivent. Découvrez maintenant