Maxime, un jeune homme triste et désespéré, qui ne porte plus grande interêt à la vie, va faire une rencontre qui lui sauvera la vie, avec une personne qui deviendra vite spécial à ces yeux. Une personne avec qui, certains moments seront difficiles...
Ça fait déjà plusieurs heures que ces lumières aveuglantes éblouissent chaque recoin de la pièce. Je me demande encore « pourquoi suis-je venu ? », je déteste ce genre de fêtes. Enfaite, je déteste les fêtes tout cour. Je déteste la vie et tous ce qu'elle engendre. Je déteste les gens qui dansent, chantent et crient autour de moi. Je déteste cette musique qui me brise les tympans. J'ai envie de partir, partir vite et loin. Partir pour de plus jamais revenir, pour toujours. Mais tout le monde me prendraient pour cette personne étrange. Avoir le monde entier qui me lancent des regards de dégoût pourrai me faire passer le seuil du non-retour.
-" Max ! Je savais pas que tu étais la." Annonce une voix féminine juste derrière moi.
Cette voix, c'est celle de Léna, la propriétaire de cet appartement. En me retournant, je la vis me regarder avec un large sourire, que peu de gens me portent, un verre à la main.
-" Ça me fait plaisir que tu sois venu !"
Le sourire que je lui rend, est un faux. Un faux qui parait si réel pour les autres, un faux qui leur donne envie de croire que je suis heureux. Un faux qui est pour moi, qu'un masque, qu'une image qui se colle a moi pour cacher ma vrai personne. Un, parmis des centaines.
-" Oui, jamais je ne rate tes soirées Léna ! Ce sont les meilleurs."
Mon amie me sourit. Ces plusieurs années que j'ai passer a faire du théâtre me permettent de pouvoir mentir facilement. Sans ça, ma vie serai bien pire que ce qu'elle n'est déjà. Mentir est mal, mais pour les personnes comme moi, c'est notre seul moyen de survivre dans ce monde. Ce monde qui est pour nous qu'une cage, qu'un enfer. On est noyer dans un océan d'eau trouble sans aucune issue, sans rien pour remonter à la surface.
L'odeur de ces multiples verres d'alcools dansent dans mes narines et cette nausée ne cesse d'augmenter, l'envie de vomir ne me lâchera pas tant que je serai à l'intérieur de cet appartement. Mais je dois me retenir, je ne dois pas montrer des signes de faiblesses, je ne veux pas.
-" Maxime ?" me questionne Léna d'une voix tendre mais sérieuse.
Un simple " mmh ?" réussi à sortir de ma bouche et mon regard se tourne vers le sien. Ces sourcils sont légèrement froncés, et mon corps se fige à la vu de son regard sérieux. Pourquoi me regarde t-elle comme ça ? Ai-je fait quelque chose de mal ? Je ne comprend pas le regard que me porte mon amie.
-" Est ce que tout va bien ? Tu es tout pâle."
Ma bouche reste entrouverte mais aucun mot parvient à en sortir. Je suis tétanisé à l'idée qu'elle découvre mon secret.
-" Je . . euh. Oui ! Bien sûr que tout va bien.. je."
La nausée continue d'augmenter, je ne peux plus tenir. Ma tête tourne et me fais mal, machinalement ma main vient se coller contre ma bouche. Le regard de Léna devient vite inquiet et la peur m'envahît. J'en peux plus, je fuis en direction des toilettes, renversant une personne dans ma course.
-" Désoler !" dis-je furtivement sans même adresser un regard à cette inconnu.
Ma course s'achève au seuil des toilettes et je m'empresse de m'y enfermer. Mon cœur bat vite, trop vite. J'ai du mal à respirer et je ne sais pas comment calmer cette crise. Les larmes me montent et je ne peux les empêcher de couler. Je déteste cette vie, ma vie, mais je n'arrive pas à demander de l'aide. Je suis emprisonné dans mon propre corps et je ne pourrai jamais m'y échapper.
Le bruit sourd d'une main s'écrasant a plusieurs reprises sur la porte des toilettes me fait sursauter. Ma respiration me fait mal et je me hâte au dessus des toilettes quand je sens que je ne peux plus retenir cette envie de vomir.
-" Maxime ?! tu es dedans ?" Demande la personne de l'autre côté de la porte.
J'essuie ma bouche et ma crise ce calme quand je reconnais Mathis. Mon meilleur ami depuis l'enfance, la seul personne sur qui je peux vraiment compter. Malgré ça, je ne veux pas me montrer comme ça devant lui. Je prend alors une grande respiration et rassemble mes dernières forces pour sortir un nouveau mensonge.
-" Oui, Juste un petit mal de ventre, ne t'inquiète pas. Je te rejoins après."
-" Ok mon pote, je t'attend sur le canapé."
Après plusieurs minutes dans ces toilettes, je me décide enfin à sortir et à rejoindre mon amis sur le grand canapé de l'appartement. Tout mon corps est engourdit et je ne demande qu'une seul chose, un peu de sommeil. Cette fête va me faire perdre la tête, je ne peux plus rester.
-" Hey Mathis, je pense que je vais rentrer moi.. Il se fait tard."
-" Oh meec, dommage la soirée est grave cool ! Tu veux que je te raccompagne chez toi ?"
-" Nan t'inquiète pas ça va aller ! Bye."
En me dirigeant vers la sortie, je sens le regard de Léna sur moi. Un regard qui semble vraiment inquiet, mais je n'ai pas envie d'être assommé de questions. Je ne veux pas parler de moi, de mes problème. Je ne veux pas qu'elle ait cet image de moi, l'image d'un gars qui n'a que des problèmes dans sa vie, d'un gars nul et ennuyant. Je veux juste fuir cette fête et ne plus y remettre les pieds. Je veux partir loin, m'évader de cette eau trouble.
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