Easther se réveilla dans une chambre plutôt vide mais avec cette odeur de renfermé. Cette odeur qui, deux ans plus tôt, lui avait envahi le nez quand il était allé à l'hôpital car il était tombé d'un escalier.
La chambre dans laquelle il reposait n'avait rien à voir avec une chambre normal. Logique puisque c'est une chambre d'hôpital et qu'elle n'est pas meublé. Il n'y avait qu'un simple lit et une salle de bain dans une autre pièce.
Une infirmière arriva, l'odeur n'avait pas l'air de la déranger. Elle lui expliqua que ces blessures n'étaient pas très grave et qu'ils avaient pu soigner ça en quelques opérations mais surtout avec le temps.
-Le temps ? Demanda Easther.
-Oui le temps, vous avez été dans le coma pendant trois semaine. Je vais d'ailleurs devoir prévenir votre mère que vous êtes réveillé.
Easther avait été dans le coma pendant presque un mois alors oui ces blessures n'étaient presque plus. Il essaya de se lever malgré le conseille de l'infirmière qui lui disait de ne pas bouger jusqu'à nouvel ordre. Il reparti, les yeux d'Easther se refermèrent.
Dans les livres ou les films, les personnes qui sont dans le coma se réveillent et dès qu'ils le sont, ils repartent immédiatement. Dans le cas de la vrai vie, on ne se réveille pas comme ça.
Easther se réveilla, pour de bon, quatre jours après. Il avait mal à la tête mais se sentait déjà mieux. Il sorti enfin deux jours après pour pouvoir retourner en cours.
Il arriva devant le portail du bâtiment, s'y engouffra avant qu'un point dure comme fer s'explosa sur son nez. Du sang jailli et il se retrouva complètement à terre. Un garçon de son âge vint s'excuser avant de l'aider à se relever. Quelle chance, se dit-il. En arrivant devant la porte de sa classe, il regarda tout autour de lui. Aucune trace de Gabie. Il fit demi-tour, cherchant Gabie dans les moindre recoins du lycée. Toujours aucune trace. Il retourna vers sa salle de cours, entra et s'installa. Il l'attendait mais près de vingt minutes après il abandonna.
Vers près de 11h30, il alla chez elle pensant qu'elle était malade. Honnêtement, il avait complètement oublié ce qu'il avait vu ce soir-là. Quand il toqua une première fois, il vit une ombre passer devant la fenêtre de la cuisine. Il toqua une deuxième fois, puis une troisième avant que la porte ne s'ouvre sur la mère de Gabie.
-Bonjour Easther, qu'est-ce qui t'amène ici ?
-Bonjour, je pourrais voir Gabie ? Elle n'est pas venu en cours, je m'inquiète un peu..
La mère de Gabie, Elisabeth Wither était une très belle femme aux cheveux blond, ondulé jusqu'en bas du dos. Elle avait un teint un peu rose par endroit et un sourire étincelant. La plupart du temps, elle portait une robe jaune à fleur noir ou un manteau de jean sur un t-shirt blanc et une jupe à fleur. Elle aimait bien les fleurs. Aujourd'hui, elle portait une simple tunique noire avec des chaussures noires, elles aussi.
Easther trouva ça plutôt étrange. Il la regarda, en voyant son teint pâlir, il compris tout de suite que quelque chose se passer. Il lui demanda une seconde fois voyant qu'elle ne lui répondait pas.
-Désolée, je... Tu ne peux pas. Dit-elle avec une voix brisée et les larmes aux yeux.
-Pourquoi ? Pourquoi je ne peux pas la voir ? Que s'est-il passé ?
-Désolée Easther je vais devoir te demander de partir.
Son expression avait changé. Son visage était dur, le regard dans le vide. Elle lui fit geste de partir et referma la porte sur lui.
-Madame Wither, je vous en supplie ! Dites moi ce qui est arrivé à Gabie !
A ces mots, ses souvenirs lui revint. Gabie avait été agressée et il avait été obligé de la regarder alors qu'elle n'avait plus que sur elle des sous-vêtements, il avait voulu fermer les yeux mais il en était incapable. Il s'en voulait de l'avoir regardé, de ne pas avoir fermé les yeux. Il avait mal mais il ne pouvait pas lui voler son intimité. Il cogna contre la porte jusqu'à qu'elle s'ouvre à nouveau. Willy Wither, le père de Gabie.
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Easther
Novela JuvenilDans un monde rempli de milliard d'être humain, il y a toujours un Homme dont on ne connaît pas l'existence, leurs objectifs ni même leurs familles. Ce genre de personne, il en existe des milliers sur terre mais vous ne pouvez pas passer à côté de l...