- Un tour ?
- Oui. Si celà te gêne, on peut rentrer.
- Non ! Je m'y attendais pas à cette proposition.
- C'est oui ?
- Oui.
- Bien. Allons-y, je peux remarquer qu'il sourit.
J'étais venu pour du chocolats et finalement je vais fais un tour en ville avec Maël...Émir ? Je vais l'appeler comme par son prénom de base c'est plus simple. Nous marchons côte à côte. Je craignais qu'il allait me parler de notre conversation de tout à l'heure et au contraire il veut bien me montrer la ville.
- Qu'est ce que c'est ? Je lui montre du doigt l'homme qui vend en quelques sorte des pommes d'amour.- Ce sont des Chobons. Ça ressemble à des pommes d'amour, sauf que c'est des baies avec des pointe en forme de Grabeba. Il me regarde un instant. Tu en veux ?
- Non.
- Tu es sûr ?
- Oui. Je posais juste la question.
Au fond je veux bien de ce chobon.
- Non. Je vais payer pour toi.
Je voulais lui répéter que non, mais il insiste. Je le remercie et va au vendeur.
- Bonjour, Mademoiselle. Il me sourit chaleureusement. J'ai pas l'impression que vous venez du coin.
- Non. J'aimerais acheter vos...Chobons ?
- Bien sûr !
L'homme se retourne et prépare ma commande. Je sens le corps imposant d'Émir derrière moi, je repense à nos corps collés et ses lèvres contre les miennes... Pourquoi je pense à ça!
La chaleur que j'avais pour lui est plutôt calme. Sans doute parce qu'il n'est pas loin ou peut-être que je me suis habituée sans me rendre compte.
- Voilà votre Chobons, sourit le vendeur de toute ses dents.
Je prends ma commande et vois qu'il ressemble plus à un cœur qu'à une Grabeba.
- Enfaite, Je crois..
- Deux bilz, s'il vous plaît.
C'est parce que je suis en compagnie avec un homme qu'il y a de l'amour ! Et «Bilz» doit être de l'argent des Folriens. J'attends Maël souffler et paie. Je mord doucement mon Chobons avec la petite fumé qui sort au-dessus je peux bien comprendre que c'est chaud.
- Hmm c'est super bon ! Je m'exclame. Tu veux goûter ? Je lui tends le Chobons.
Je pensais qu'il allait le prendre et le manger, mais Émir prends ma main et se penche pour mieux croquer. Sa main est grande et douce et ses cheveux bruns caresse légèrement mon front. Il relève la tête et remarque nos mains jointes. Mon cœur se cogne, cette chaleur revient en pleines charges dans tout mon être, mes pensées s'envolent et une chose reste en tête : l'embrasser. Putain. Il me regarde, je le regarde et mon souffle est court. Le brun ne lâche pas. Je veux pas lâcher non plus, mais on va pas rester comme ça.
À contre cœur, je tente de l'enlever et Emir ne se laissa pas faire, au contraire il sert sa main dans la mienne. En me regardant droit les yeux et me dit :
- On doit se parler de ce qu'il se passe entre nous.
- Je sais. Je retente de retirer ma main, mais il résiste encore.
VOUS LISEZ
Les pages de mon histoire, T.1 : Le Grand Mage
FantasyQuand Myrabelle rencontre le neuveu de Lavia. Une femme, qui pour elle, était comme une deuxième mère et se retrouve face à un membre de sa famille qu'elle pensait jamais rencontrer. Ce neuveu lui apprend qu'elle est un Mage dans un autre monde, pe...