J'arrive devant le chalet après avoir quitté l'endroit où je m'étais posé. Ils nous font signe de nous asseoir sur l'herbe les uns à côté des autres, mais je garde tout de même mes distances. Par curiosité, je regarde un peu les gens, mais d'un air discret. Evelyn, Jaxton, Camy, la fille qui allais vers la forêt, et d'autres personnes que je ne connais pas. Il semble y avoir toutes les tranches d'âge ici. Je sors de mes pensées lorsque qu'un homme prend la parole en se mettant debout sur une caisse en bois.
- Chers enfants, pré adolescents, adolescents ou peut-être même jeunes adultes. Bienvenue à Little Paradise. Je suis Jonny Brown, le directeur de cette merveilleuse colonie.
Je ne l'écoute pas trop, étant donné qu'il parle sur les règles de sécurité. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de leurs règles ? J'aurais bien voulu les cogner un par un. Je voulais rester plus longtemps dans mes pensées, mais maintenant son discours attire mon attention.
- Cela fait quelques années que Little Paradise a ouvert ses portes dans ce chalet. Cela est possible grâce à l'amabilité de l'ancien propriétaire qui nous a donné le chalet dans ce lieu paisible. C'est grâce à Christopher Collins tout ça, il avait l'air d'un homme bon, mais je ne lui ai parlé que quelques fois. Il savait juste que nous paierions bien un chalet dans un endroit agréable pour notre projet et il est venu. Il nous a fait confiance, nous a montré le chalet, nous lui avons donné l'argent comme convenu, mais quelques jours après l'inauguration de l'ouverture de la colonie, il a disparu du jour au lendemain. Du moins, je n'ai simplement plus de nouvelles. En tout cas j'espère qu'il va bien et qu'il s'est que nous le remercions et le faisant honneur.
J'étais complètement perdu dans mes pensées maintenant. Le discours que j'entendais n'était plus que des mots qui s'entremêlaient. Je n'est retenue qu'une seule partie du discours, celle qui avait attiré mon attention. Je me sentais lourd et un peu désorienté, au point que tous les bruits autour de moi se transformaient en un mélange de voix et de mots incompréhensibles, ce qui commençait à devenir insupportable. Je commençais à me gratter les mains et je sentais ma respiration s'accélérer. Ma vision devenait floue et je décidais de fermer les yeux. Je ne sais pas ce que c'était, ce sentiment qui me traversait, mais j'avais envie de m'en débarrasser, putain.
Soudain, je fus tiré violemment de mes pensées tourmentées par une gifle.
- Non mais tu nous écoutes ou pas ?! T'es flippant !! Dit la voix agaçante d'Evelyn.
- Il y avait d'autres manières de le ramener à la raison. Répondis Jaxton.
- Il ne réagissait pas aux paroles, il fallait passer aux gestes.—Elle s'arrêta net en voyant le regard menaçant que je lui lançais, en serrant les poings, mais je ressentais une douleur et une sensation de liquide étrange sur ma main droite. Cependant, je n'y prêtais pas attention jusqu'à ce que Jaxton me fasse me lever.
- Va-t'en Evelyn ! Tu ne fais qu'aggraver les choses.
Elle ne répondit pas davantage et s'en alla avec Camy pendant que Jaxton m'emmena à l'infirmerie de la colonie. Bizarrement, plus personne n'était assis devant le directeur. Arrivé à l'infirmerie,l'infirmière n'était pas là, donc Jaxton me regardait comme s'il préférait que je lui dise quoi faire avant d'agir sans accord. Donc, je pris du désinfectant et des bandages, puis soignai de nouveau ma plaie. Je voulais quand même poser des questions à Jaxton, malgré que le silence étais plaisant.
- Où sont les autres ?
- Chacun pouvais partir dans son coin et faire se qu'il veut.
- En quoi j'étais "flippant" ?
- Tu respirais vite,et tu serrais les poings au point de faire saigner ta blessure à la main, tu marmonnais des mélanges de mots bizarres et tu tenais ta tête,penchée, avec un regard sur l'herbe . Tu tremblais et en même temps tes veines ressortaient. Soit tu avais extrêmement peur, soit tu étais super en colère. Tu avais l'air de beaucoup réfléchir et tu pensais en balançant la tête de droite à gauche, comme si elle ne tenait pas en place et que tu voulais t'évanouir.
- Je n'avais pas cette sensation.
- Peut-être une sorte de crise d'angoisse.
- Je ne sais pas. Qu'a-t-il dit d'autre le directeur ?
- D'autres règles et aussi qu'il y a une statue rendant hommage à Collins derrière le chalet.
- Une statue ?
- Oui. Et aussi, on a le droit de gérer nos heures comme on veut en dehors des heures d'activité. Et pour se rendre à nos chambres, le couvre-feu est à 22h.
- Ok.
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Ici il y a un meurtrier : Bienvenue à Little Paradise
TerrorLes colonies de vacances sont ennuyeuse ? Plus pour longtemps. Un cadavre découvert et toute la colonie suspectée. Little Paradise renferme un tueur et par conséquent a étais fermé et mis sous surveillance par la police. Personne ne sortira tant que...