Chapitre 1: Rencontre

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Lana

Los-Angeles
Lundi
6h30

Après avoir refait ce cauchemar, je ne voulais plus me rendormir, je ne voulais plus revoir ce moment, je ne voulais plus voir cette homme qui avait fait de ma vie un enfer.

Je veux juste dormir sans avoir cette scène dans ma tête, je veux juste oublier ce moment difficile de mon passé, mais rien est oubliable, on doit juste apprendre à vivre avec.

Après être rester à glander dans mon lit, je décide de me lever, je pars dans la salle de bain et enlève mes vêtements.

Je regarde mon pauvre corps dans le miroir situé en face de moi et plonge mes yeux dans mes cicatrices.

Chacune d'elles racontent un moment dur de ma vie et j'ai honte de lui avoir infligée tout ça.

Je continue à l'admirer, lui qui arrive encore à tenir malgré ce que je lui fais subir et comme à chaque fois, je me demande comment j'en suis arrivée là pour lui faire ça, mais je me fais interrompre par une envie pressante de me laver.

Je rentre dans la cabine, allume l'eau et me mets dessous.

L'eau chaude brûle  ma peau, le gant de toilette frotte celle ci jusqu'au moment où elle en devient rouge sang.

Mais pourquoi je me sens encore aussi sale ?

Après vingt  minutes à laver mon corps le plus possible,  je sors de la douche et m'entoure d'une serviette.

Je pars dans mon dressing et choisis mes vêtements.

Je m'habille d'une tenu simple mais qui reste professionnel, elle est constituée d'un tailleur noir et d'un top blanc accompagnée de mes fidèles Converse à plateforme noir.

Je me fais une queue de cheval haute et termine avec un peu d'anticerne pour cacher les signes de mon manque de sommeil.

Une fois prête, je prends les clefs de ma voiture, enfile mon blazer et descends dans le garage tout en vérifiant d'avoir bien fermé la porte derrière moi.

Une fois rendu dans l'abri de mes voitures, je rejoins ma Ferrari f8 tributo rouge et monte à l'intérieur.

Je mets le contact et la démarre.

Je sors du garage tout en prenant soin de faire gronder le moteur, puis je pars de chez moi direction la fac.

Je n'ai pas le temps de laisser le silence m'apaiser que mes pensées m'envahissent.

Je revois les mains de celui qui me faisait rire tout les jours, elles me touchent, mais les images sont flouté, mon cerveau en a décidé pour me protéger, mais qui lui dit que ça ne sert à rien, que ce qui est fait est fait et qu'on ne peut rien changer.


Une larme me menace de couler, mais je la retiens car je ne veux plus pleurer pour mon passé.

En retournant petit à petit dans la vie réel, je remarque que je suis arrivée, je me gares sur le parking, éteins le moteur, coupe le contact de la merveille et la quitte. Je fais attention de l'avoir bien fermé et pars rejoindre Jenna.

HellOù les histoires vivent. Découvrez maintenant