Massacre À Gotham

Épisode 3 : Silence des Noms

POV VITTORIO
Dans l'après-midi, nous avons réussi à localiser sa famille. Selon les informations de Jack, nous n'avons que peu de temps, donc nous passons directement aux recrutements brutaux.
Ils sont maintenus ligotés et bâillonnés.

Betty, visiblement effrayée : Comment pouvez-vous oser attaquer ma famille ainsi ! Vous êtes un véritable monstre ! Je vous en prie, relâchez-les !

Vittorio : Très bien, je vais être magnanime. Acceptez, et je les libère.

Betty : Comment puis-je vous croire... *gloup*

Vittorio pointe une arme sur la mère de Betty.

Betty, figée : Ahhh !! Arrêtez ! Stop ! Ne lui faites pas de mal ! J'ai... j'ai compris... j'accepte...

Vittorio : Eh bien, voilà. Vous êtes finalement une femme plutôt facile.

Betty : Vous avez un sens de l'humour bien particulier...

Vittorio : Je le sais, et pour rendre les choses encore plus intéressantes, vos proches seront placés sous surveillance, histoire de m'assurer de votre sincérité.

Betty : Quoi ?!

Vittorio : Si vous commettez la moindre erreur, ce seront eux qui en paieront le prix.

Betty : Plutôt que ma famille, tuez-moi si je fais une erreur. Laissez-les en dehors de ça.

Je fais signe à Jack d'emmener la famille de Betty hors de la pièce. Ensuite, je m'approche d'elle pour la libérer.

Vittorio : Hmm, je verrai en fonction des dégâts que vous pourriez causer, mais si j'étais vous, je vous conseillerais d'écouter attentivement mes ordres.

Betty : Je ne vous imaginais pas ainsi...

Vittorio : Mmm, ma chère, il semblerait que je n'aie guère d'autre alternative. Soyez rassurée, je m'efforcerai de préserver vos mains de toute souillure.

Betty se redresse péniblement, manifestant sa faiblesse.

Vittorio : Désormais, votre résidence sera établie ici, et vous devrez cesser tout contact avec vos proches.

Betty : Quoi ?! A-Attendez...!

D'un geste, Vittorio ordonne à l'un de ses hommes de garder la porte pour éviter toute fuite de sa part. Puis il rejoint Jack pour reprendre les affaires, prenant place dans le bureau.

Jack : Vous allez bien ?

Vittorio : Oui, je penses. Jamais je n'aurais imaginé lui causer autant de tort un jour.

Jack : Vous êtes vraiment un gangster maladroit, il faut le dire.

Vittorio : Cela ne correspond pas vraiment à l'image que j'espérais projeter.

Jack, le rassurant : Eh bien, pour un début, vous vous en êtes très bien sorti. Continuez ainsi et vous deviendrez aussi impitoyable que votre père !

Vittorio : Je ne suis pas sûr de comment je dois prendre ça.

Jack : Assez de bavardages, j'ai des nouvelles pour vous.

Vittorio : Allez-y, je vous écoute.

Jack a réussi à entrer en contact avec certains hommes qui étaient aux commandes d'Al Capone, et ils ont accepté de travailler avec nous. En ce qui concerne la marchandise, elle devrait arriver demain.

Nous allons prendre du repos et nous concentrer sur le recrutement ainsi que sur l'examen de certains dossiers concernant les récentes activités du Clan Moran au cours des derniers mois, demain.