16. Sydney Smith.

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POINT DE VUE DE NEPHTYS :

Mon regard se posa immédiatement sur Walter, dont les bras étaient enchaînés au plafond. Il était à genoux sur le sol et son visage était ensanglanté.

Princesse, me salua Vellucci.

Je vais te le faire bouffer ton princesse, ça va te faire tout drôle.

Mon regard ne quittait pas Walter. Il avait l'air tellement faible, tellement à bout, tellement épuisé que ça m'énervait encore plus. Il en fallait beaucoup pour que Walter soit dans cet état, ce qui me faisait comprendre que Vellucci lui avait fait vivre un enfer.

Mes poings étaient serrés sur les deux dagues que j'avais dans mes mains. Deux dagues appartenant à ma tante, deux dagues appartenant à la maman de Sydney.

Sydney Smith.
Fille d'Ayden et d'Élizabeth Smith.

— Prends la droite, je m'occupe de la gauche, me souffla-t-elle lorsque des hommes de Vellucci apparurent dans nos champs de visions.

Prends la droite ? Crois-le fort.

Sans décolérer, j'avançais droit devant moi, mon regard planté dans celui de Vellucci. Je savais qu'il ordonnerait à ses hommes de ne pas me toucher. J'étais quasiment certaine que ses hommes n'auraient pas le droit de me viser avec leurs armes, parce que j'avais la sensation d'être quelqu'un d'important pour Vellucci. Il refusait que quelqu'un d'autre que lui me fasse du mal.

Du coin de l'œil, j'aperçus les hommes de Vellucci s'approcher de moi, mais je ne ralentissais pas. Je ne m'arrêterais certainement pas pour quelques Italiens avec des flingues à la main.

— Laissez la rousse, mais faites ce que vous voulez de la brune ! lança Vellucci.

— Sympa pour la brune, marmonna Sydney à mon oreille. 

Elle était juste derrière moi, nous n'avions que quelques centimètres d'écarts. Les Italiens ne la toucheront pas pour la simple et bonne raison que je serai entre eux et ma cousine. Je ne la laisserai même pas se faire frôler par les Italiens.

Un Italien s'avança un peu plus et me contourna vivement pour tenter d'attraper Sydney, mais je donnais un coup sec sur son poignet avec ma dague, ce qui eut pour effet de faire tomber sa main sur le sol en béton du hangar. Un hurlement se fit entendre suite à la main poilue que je venais de retirer d'un corps.

Mais tu ne peux pas fermer ta gueule, l'Italien ?

Un homme arriva vers nous en courant, probablement pour défendre son collègue et lorsque je vis un taser dans sa main, je me figeais. L'objet état noir, et il m'obligea à fermer les yeux. En le voyant entre les mains d'un homme, tout ce que je pensais être le passé me revient subitement en mémoire, me faisant paniquer. Ma respiration s'accéléra et je fermais les yeux lorsque je vis l'homme s'approcher de moi avec son arme.

Erreur numéro 4, 4 coups de taser pendant 4 secondes chacun.

— Nephtys, non, s'écria Sydney.

Je me sentis tomber au sol, et un hurlement se fit entendre, suivit d'un coup de feu. Un coup me secoua au niveau de la cuisse et en rouvrant les yeux, je vis Sydney, le visage fermé. Elle bougeait furtivement son bras gauche et claqua du doigt.

NEPHTYS (en pause) Where stories live. Discover now