Chapitre 3

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Point de vue Teresa :

Aïe ma tête....

Je me relève difficilement, il y'a une sorte de sac noir qui recouvre ma tête et m'empêche de voir où je suis. Je sens également mes mains ligotées.

Tout me revient maintenant.

Cet homme...

Ce mouchoir...

« hola princesa»

Les mexicains m'ont retrouvé.

J'ai relâché ma garde ces derniers jours parce que j'étais concentrée sur l'affaire Sofia, je ne sais même pas pourquoi.

Mais je suis contente de l'avoir aidé mais en contre partie, je me retrouve entre les mains des mexicains.

Teresa : c'est quoi ce putain de bordel? Je ne sais pas t'es qui mais ait au moins les couilles de m'ôter ce truc du visage et de te tenir en face de moi.

Je sens des mouvements dans la pièce ou je ne sais où.

Et si c'était Manuel? Pitié non.

Et s'il compte me refaire la même chose....

Il faut que je me calme. S'il y'a quelqu'un dans cette pièce, il ne faut pas qu'il voit mon trouble et surtout me voir faire une crise d'angoisse. Ils me considèreront comme une faible.

Je reprends mon souffle, je respire calmement comme si je n'avais pas senti la présence dans la pièce.

Les minutes s'écoulent. Je suis toujours là, la tête recouverte, les mains ligotées et toujours cette présence dans la pièce qui n'a pas bougé un seul instant.

Il ou elle me veut quoi à la fin? Le pire dans tout cela est que je sens un regard m'observer, ce qui augmente mon malaise et mon angoisse mais calme. Respires Teresa.

Je sens la présence s'approcher.

Elle s'approche encore et encore mais je ne bouge pas, j'essaie de rester indifférente face à la présence qui s'approche de plus en plus.

Trop trop près, je ne vais pas pouvoir me contrôler. Je vais faire une crise d'ang....

Inconnu : Hola princesa

En une fraction de seconde, il m'ôte ce qui ressemble à un sac qui recouvrait ma tête.

Cet homme. C'est le même qui était assis dans mon canapé. Je ne sais pas si je dois être soulagée ou pas que ça ne soit pas Manuel car je ne sais pas ce qui m'attend.

Il me domine clairement avec sa taille. Il doit faire 2m ou plus. Il porte un pantalon noir et une chemise noire dont il a retroussé les manches ce qui laisse percevoir ses tatouages sur son bras droit. Une coiffure à la Don Massimo, une petite moustache et barbe. Il sent très bon.

Oui, c'est toujours bien d'analyser chaque détail de son ennemi.

Néanmoins, il m'a l'air familier ce qui est bizarre car je n'oublie jamais un visage.

Homme : alors voilà la famosa princesa de la cocaina. On m'avait parlé de ta capacité à garder ton sang-froid dans toutes situations et là j'avoue que je suis bluffer de la sérénité que dégage ton regard malgré ta situation.

Je ne dis rien. Il croit que j'ai vraiment que ça à faire moi de papoter avec lui?

Homme : tu ne réponds pas?

Teresa : tu veux que je fasse quoi de l'information ?

Homme : okk, je vois le genre. Écoutes, ici, tu es dans mon domaine, sur mon territoire. Tes petites manières de princesse marche sur tout le monde mais pas moi.

La Princesa de la cocaina Où les histoires vivent. Découvrez maintenant