Vie d'esclave 😭

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Courant à toute vitesse pour essayer d'échapper à mes poursuivants, traversant des ruelles plus sombre les unes que les autres. Pourquoi ? Bah...il se pourrait que j'ai accidentellement été témoin d'un meurtre.

Moi c'est Habib, simple barman dans une boîte de nuit dans le Michigan. J'ai 23 ans et ça va faire bientôt cinq ans que ma famille est venue s'installer ici.

Nous venons de Lagos au Nigeria, nous nous sommes installés à New York pour échapper aux guerres. Ma mère a commencé à travailler en tant que femme de ménage dans un hôtel étant sans papiers elle ne recevais que la moitié de son salaire qui était de : 41,50$* mais par mois il lui était juste versé que : 25$* ce qui était très peu. Mon père lui travail comme éboueur ce qui n'est pas un métier sans risque, et avec toutes les maladies qu'on peut chopé dans les égouts de la ville. Le salaire de mon père est de 30$* la semaine ce qui peut être suffisant sauf que non... pour une famille de cinq personnes dont deux qui sont scolarisés c'est assez difficile pour mes parents de s'occuper de la scolarité de Sonia et Malik qui sont tous deux en classe de sixième et troisième.

J'ai dû arrêté l'université pour aider mes parents avec les différentes dépenses, j'enchaîne les petits boulots dans le but d'économisé une certaine somme chaque fin du mois. Dog-sitters les matins, livreur l'après-midi et barman les soirs ainsi se résume mes journées.
Après mon service du soir dans la boîte de nuit night of sins*, ayant fini assez tard et raté l'heure de pointe du métro je me décidais d'emprunter une ruelle assez sombre les nuits mais qui était un raccourci pour aller jusqu'à chez moi. Un choix que j'aurai dû évité de faire ce soir là.
Marchant éclairé de la lampe torche de mon téléphone j'entendis des voix au fond, hésitant je continuais tout de même mon chemin. Au fur et à mesure que j'avançais les voix se firent plus fortes, et je pus distingué ce qu'il disait mais ne compris aucun mots.

- Quindi come volevi ingannarmi? Figlio di puttana, ti mostrerò cosa serve per pensare che sono uno stupido!*

Je désactive ma lampe torche pour éviter de me faire repérer, je vis dans la pénombre cinq hommes dont un à genoux couvert de bleu. Je vis un autre homme assis une arme à la main c'est sûrement le patron, il ordonna au trois autres hommes de corriger l'homme à genoux.
Au vu de leurs accents j'en déduis qu'ils sont sûrement italien, mais là n'est pas la question je ferais mieux de trouver un moyen de m'échapper sans être vu. Mais malheur à moi lorsque mon téléphone se mit à sonner, Dieu du ciel pourquoi je ne l'ai pas mis sur vibreur...

Lui que je soupçonnais être le patron se leva d'un bond.

- Toi derrière le mur je te conseille de sortir de ta cachette où tu veux y être sorti de force?

- Ma respiration se coupa... attend ? Il sait que j'suis là ? Que dois-je faire ? Je ne veux pas mourir moi!! Pensais je paniqué.
Juste au moment où je comptais m'enfuir, les deux sbires qui se chargeais de l'homme à genoux s'arrêtèrent brusquement.

- comme tu ne veux pas sortir de ta cachette mes hommes viendront t'y faire sortir de force.

Paniqué, je me levais et couru à toute vitesse. J'entendis des pas agités mais je n'en avais que faire.... tout ce qui m'importait à cet instant était de sortir de cette ruelle en vie.
Les deux hommes toujours à mes trousses j'accélère mes pas pour pouvoir les semés.

Maladroit que je suis, je me pris le pied dans une caisse et tomba au sol. Je me fis attrapé et ligoté comme une saucisse qu'on s'apprête à cuir, les hommes me transportèrent jusqu'à leur chef. L'homme à ma venue me regarda d'un regard froid et meurtrier. Je n'osais pas le regardé dans les yeux tant il faisait peur...

- Comment t'appelle tu ? Lança l'homme d'une voix dure et autoritaire.

- Je...je m'appelle Habib Odumé monsieur...

- Ah ! Tu es un étranger ? Mais peu importe je peux savoir ce que tu faisais là ?

- Je rentrait juste chez moi monsieur...s'il vous plaît je n'ai rien vu...je veux juste rentré chez moi...

- tu sais tu m'as interrompu alors que j'étais occupé, je vais d'abord terminé et m'occuper de ton cas.

L'homme dont je ne connaissais toujours pas le nom fit signe à ses sbires d'achever l'homme toujours au sol.
Effrayé je ferma les yeux, un coup de feu résonna dans la ruelle. L'homme tomba au sol inerte, comme si de rien était le corps au sol se fit soulevé et transporté ailleurs.
Je n'y croyais pas je venais d'assisté à un meurtre, déboussolé je ne remaqua pas que j'étais désormais seul avec celui qui semblait être le chef.

- Petit d'où vient tu ? Demanda l'homme le visage neutre.

- Euh du Nigeria monsieur lui répondis-je un peu hésitant.

- Ah je vois et arrête de m'appeler monsieur...mon nom c'est : Fernandez Sanchez

- D'accord...Fern- Fernandez...

- Tu vois quand tu veux, tu peux arrêter de bégayer j'ai horreur de ça !

Fernandez sorti une cigarette de sa poche, l'alluma et aspira la substance toxique comme si de rien était.

- Je n'aime pas tué des gosses... Lança Fernandez

Quoi? De quoi il parle ? Il veut me tuer ? Non...non... c'est pas possible !! J'étais complètement en panique, je ne pouvais pas mourir et encore moins dans ces conditions.

- S'il vous plaît monsieur Fernandez...ne me tuer pas je ne dirai rien à personne je vous le jure

- Oui... mais non il va falloir plus que ta parole pour me convaincre !

- Écouter je ferai tout ce vous voudrez...du moment que c'est légal bien sûr je ne veux pas aller en prison.

- Écoute petit c'est soit la prison, soit la mort réfléchi quoique donne ta réponse toute suite j'ai jamais été très patient...

Ce type est complètement barge, je veux pas mourir ça c'est sûr.

- C'est compris je ferai ce que vous voudrez !! Dis-je résigné.

- Je préfère ça, à partir d'aujourd'hui tu deviendra mon esclave... soit reconnaissant nombreux rêverait d'être à ta place.

- Un esclave mais et ma famille mon travail ?

- Ne t'inquiètes pas en contrepartie je prendrais en charge toute vos dépenses jusqu'à ce que je me lasse de toi...alors marché conclu Habib?

- D'acc.. d'accord j'ai pas vraiment le choix je suppose ?

- Tu suppose bien, bon maintenant que tout est réglé il est tant de commencé ta nouvelle vie.

Toujours attaché Fernandez me porta sur son épaule comme un vulgaire sac à patate, ça ne m'étonne pas vraiment vu sa carrure. Fernandez: avait un visage assez effrayant ses traits assez dur et son expression figé n'arrange rien, ses yeux améthyste qui s'illuminait sous les rayons de la lune, une mâchoire carré ainsi qu'une bouche fine, des épaules larges et ses bras parsemés de tatouages tous plus beau les uns que les autres, le costume trois pièces fait sur mesure que portait Fernandez moulait à la perfection ses muscles qui ressortait à chaque mouvement qu'il faisait.
Nous arrivâmes à une limousine garé à l'entrée de la ruelle, la portière ouverte Fernandez m'y balança m'intiment de rester tranquille. C'est pas comme si je pouvais m'enfuir saucissonner comme ça hein... j'aurais bien voulu lui dire à haute voix mais je ferais mieux de m'y abstenir pour éviter les ennuis.

La voiture se mit en marche, j'étais près à affronter ma nouvelle vie au moins ça permettra à ma famille de vivre aisément même si je m'en veux de leurs mentir....

Selon vous quel genre d'esclave deviendra Habib ?

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