ANGEL'S.

CHAPITRE 10

Yo après une semaine et plus de "fllemmardise" nous revoilà pour la suite d'angel's.🌚

Bonne lecture à vous !

Destin entrelacés
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~PDV ANGEL'S~

La ville est d'une quiétude extrême, pourtant elle est deux fois plus grande que Renate, abritant d'importantes institutions à peine visibles dès l'entrée. Des gratte-ciel de plus de cent étages, des hôtels allant de deux à cinq étoiles, et des fast-foods disséminés à chaque carrefour.

Dans les rues, les passants marchent généralement deux par deux, voire à trois au maximum. Pourtant, pendant plus de trente minutes, je n'ai pas repéré le moindre toxicomane, bien que mes yeux balayent chaque carrefour que nous traversons.

Je suggère alors à Ivan de nous aventurer plus profondément dans la ville pour repérer d'éventuels points de distribution. Peu importe la splendeur d'une ville, elle cache toujours des recoins sombres, des passages que personne n'ose emprunter. C'est ainsi que nous découvrons quelques endroits regorgeant de malheureux toxicomanes, en proie à la souffrance du manque de drogue, voire de la faim.

- Ça devrait suffire. Cherchons un hôtel où nous poser, dis-je à Ivan.

Ivan dirige le 4x4 vers la sortie de la ville, où je lui demande de stationner devant un hôtel quatre étoiles.

- Es-tu sérieux ? Tu as mentionné que nous avions besoin d'un endroit discret, et cet hôtel est tout sauf discret, s'inquiète Ivan.

- Quel trafiquant s'installerait dans un hôtel quatre étoiles avec des quantités massives d'héroïne ? je lui réponds.

- Bien sûr, personne ne le ferait, admet Ivan.

- C'est ce qui nous mettra à l'abri.

Ivan gare le 4x4 devant l'hôtel, et un voiturier s'approche. Ivan lui remet les clés après avoir déchargé les sacs d'héroïne, soigneusement emballés.

- Prenez bien soin de ma voiture. Si le moindre incident survient, je vous tire une balle dans la tête, c'est compris ! déclare Ivan.

Le voiturier est terrifié, sa main tremblante. Je tapote son épaule pour le rassurer.

- Il plaisante, ne vous inquiétez pas, je lui dis. Il rit et prend la voiture,entre nous je sais qu'il est toujours terrifié, quand Ivan menace il ne fait pas semblant.

Nous entrons ensuite dans l'hôtel, chacun portant un sac noir à la main. Ivan en a deux, et j'en ai un seul, ainsi qu'un sac à dos. Nous nous approchons de la réception, où nous sommes accueillis par une réceptionniste blonde, au nez rond et aux yeux marron, arborant un sourire presque mécanique.

- Bonjour, messieurs, soyez les bienvenus, dit-elle avec son sourire forcé.

- Deux chambres communicantes, s'il vous plaît, je demande.

Elle hoche la tête en signe d'approbation avant de nous remettre deux clés. Une autre jeune femme charmante s'approche et nous invite à la suivre.

- Veuillez me suivre, messieurs.

Nous montons dans l'ascenseur, atteignons le deuxième étage, puis marchons dans un couloir bordé de portes numérotées. Ce couloir d'hôtel s'étend majestueusement devant nous, baigné dans une douce lumière tamisée qui crée une atmosphère apaisante. Le sol est recouvert d'un tapis moelleux qui absorbe le son de nos pas, nous permettant de nous déplacer en silence. Les murs sont ornés d'une élégante tapisserie aux couleurs chaleureuses, évoquant un sentiment de luxe et d'opulence.