ANGEL'S.

CHAPITRE 11

Salut à tous,avant tout propos je tiens à m'excuser pour cette longue absence. Quelques soucis personnels et un melange de flemme on fait stagné une œuvre que je pensais pulvérisé en un temps record mais hélas,bref je tâcherai de publier régulièrement en fonction de mon emploi du temps.

                               Bonne lecture à vous !
                          
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PDV FRANCK.

- Franck, dans mon bureau, déclara le proviseur d'un ton autoritaire.

Ce vieux avancé d'une cinquantaine d'années, de taille moyenne, savait se montrer autoritaire quand il le fallait, avec des manières de la vieille école : bras croisés dans le dos, menton relevé, et torse bombé comme un soldat au garde-à-vous. Accompagné d'une voix grave qui faisait trembler les murs, ce qui m'étonnait toujours vu son âge avancé, il venait de me convoquer ce matin dans son bureau. Ce n'était pas la première fois que ça arrivait, mais j'étais certain de n'avoir commis aucune bêtise ces jours précédents, alors pourquoi m'invitait-il dans ses locaux ? Aucune idée, quoi qu'il en soit, je le saurais bientôt.

Je me lève tout doucement et marche dans les pas du proviseur, qui marchait comme une torture. Moi derrière, je me faisais ennuyer à marcher comme un caneton derrière la cane, les bras croisés derrière la nuque.

Environ un mètres avant d'atteindre le bureau du proviseur, celui-ci m'invite à entrer et prendre place.

- Savez-vous pourquoi je vous ai fait venir ici ? me demanda le vieux en s'asseyant dans son confortable fauteuil.

- Pour être franc, non, j'ignore ce que vous me reprochez. Je fais tout pour me tenir à carreaux cette année, lui répondis-je.

- C'est vous qui le dites, je pense qu'il est un peu tôt pour vous lancer des fleurs. L'année scolaire ne fait que débuter. Toutefois, ce n'est guère pour cela que je vous ai fait venir ici. Cela fait des semaines que je n'ai pas aperçu M. Warren. Vous êtes tout le temps ensemble, pouvez-vous me dire ce qui lui arrive pour qu'il manque les cours ?

Je penchais alors la tête et les épaules en arrière en me grattant la tête, histoire de trouver une excuse bidon à lui balancer.

- Il est allé voir ses parents pour un problème urgent, finis-je par lâcher.

- Ses parents ? s'étonna le proviseur.

En effet, depuis toutes ces années que nous avons passées dans cet établissement, ni moi-même ni Angel's n'avons présenté nos parents. Le proviseur ne pouvait donc pas démentir mes dires.

- Et pourquoi n'a-t-il pas pris la peine d'informer l'établissement ? rétorqua le proviseur.

- Il s'agissait d'un cas d'extrême urgence. C'est moi qui étais chargé de vous informer. Malheureusement, cela m'a échappé, monsieur. Je m'excuse.

- J'espère que vous dites vrai. De toute façon, nous serons situés à son retour. Vous pouvez retourner en salle.

"C'est ça", dis-je en pensée, avant de prendre congé du proviseur. Vu qu'il n'y avait pas de torture à mes côtés, en un rien de temps, je rejoins ma classe. Le professeur était déjà présent donnant son cours.

J'entrais en classe après l'autorisation de ce dernier. À peine m'assis-je,

- Laisse-moi deviner, c'était à propos d'Angel's, me lâche Lyne.

- T'occupes pas de ça, on mange un bout ensemble dans l'après-midi ? lui dis-je en me rapprochant de sa nuque.

- Tu peux toujours rêver. Jamais je ne me priverais des plats de ma mère. En plus, tu fais un pietre dragueur.