Vhapitre VI

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( désolé pour les fautes d'orthographe )

16 ans.    Pov: 1er personne

J'ai fugué.. moi Charlie Allen, j'ai fini par fuguer de chez moi à l'âge de 16 ans. Je ne sais pas où aller, quoi faire n'y comment mais je sais que je ne vais pas rentrer.

Mon père est le problème. C'est facile de me dire ça, il l'es, il est le problème.

C'est à cause de mon père, c'est sa faute. C'est lui qui l'a tué. C'est pas moi.

Je me répète ça sans arrêt, je ne veux pas l'oublier. Rien de ce que j'ai fait est de ma faute. C'est la faute de mon père. Sans lui, mon frère serait encore avec nous. On serait heureux et à l'heure qu'il est, on serait réunis autour d'un bon souper.

Cette fois aucune barrière ne peux retenir mes larmes de ruisseler sur mes joue. Je ne l'es sens même plus à force, elles descendent le long de mes joues pour sois finir leurs route sur mon menton ou continuer jusqu'à mon cou. C'est répétitif. Je me permet de m'assoir au sol et poser mes mains sur mes oreilles. Je serre le plus fort possible pour boucher tous bruits venant de l'extérieur.

Je veux oublier les bruits des Klaxons, de la circulation, des magasins et bien d'autres. Je veux disparaître et ne jamais revenir. Aller là où personne ne s'inquiétera et qu'ils finissent par m'oublier. Cette endroit est déjà un bon début. Je ne sais pas exactement où je suis, une ruelle ou peut-être même sur le trottoir, je n'en est aucune idée. Seulement, ce que je sais pour l'instant est que j'ai l'air pitoyable. Comment je n'est pas pu remarquer ça avant. Bien sûr que ça allais terminer comme ça ! J'allais me ramasser à la rue, sans aucun moyens de survie. Je n'est pas d'ami, pas d'autre famille, pas de nourriture, je n'est rien. Totalement rien.

Comment j'ai pu être aussi bête !... comment je n'est pas, même infiniment, pensé que j'allais me retrouver ici. J'entends un bruit, non un rire, presque animal. On dirait un grognement de désespoir et c'est le mien. C'est moi qui fais ce bruit ?

- Eh, gamin

Je me demande si c'est bien une voix que j'ai attendu ou le son de mon imagination. Je ne distingue plus rien, rien n'est réel.

- Ouvre les yeux

Mais cette voix est bien réel, elle m'appelle moi. Je lève la tête, les yeux vitreux, pour voir un homme d'une cinquantaines d'année me regarder avec mépris. Il fait claquer sa langue sur son palais et se redresse.

- Tss, cinglé

Cinglé, cinglé, cinglé.

C'est ce que je suis, il me voit comme un cinglé. Je commence peut-être à l'être. Je serre plus fort mes mains sur mes oreilles.

Je suis un cinglé et je ne veux pas que mon père me voit comme tel.

Tout en observant l'homme rebrousser chemin, je laisse retomber ma tête contre mes genoux pliés. Que vais-je faire ? Je ne peux retourner chez moi tout comme me convaincre de me redresser. Comment cette situation vas se terminer? Comment je vais m'en sortir. Mon frère est mort, l'être humain auquel je tenais le plus, mon petit frère...

                                             ***

Je ne sais pas combien de temps je suis resté la, recroquevillé par terre à m'apitoyer sur mon sors, mais une chose est sur, c'est que ce soir la, j'y est pris ma décision. Une décision que je regretterait plus tard, que je maudirait jusqu'à me haïr pour m'y sentir un peu mieux. J'ai réussi à fuir cette fois mais ce n'est plus que ce je veux. Je veux qu'il me craigne et qu'il me fuis, je veux qu'il aille peur de moi, qu'il tremble en entendant mon nom. Tout ça, tout ce qu'il m'arrive, c'est sa faute et je vais lui faire payer. Que ce sois demain ou dans quelque années... je n'oublierais jamais ce qu'il a fait. Cette action totalement inhumaine vas lui retomber dessus.

Et c'est moi qui vas lui infliger.

Le fauveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant