1ᵉʳ ᐯᎬᏒᏒᎬ •

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- Et sinon comment tu vas ?

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- Et sinon comment tu vas ?




























- Super bien et toi ?
























Mensonge
Mensonge
Mensonge
Mensonge
Mensonge
Mensonge

























Si tu savais comme j'ai l'âme fatiguée, mon cœur n'en peu plus j'ai l'impression de saturer.

Pourtant c'est simple, je veux juste un peu de repos, un temps de pause, que la Terre s'arrête de tourner pour me laisser le temps de me reposer.

Parce que mes iris n'en peuvent plus de pleurer chaque soir, que ma vie s'est simplement teintée d'une couleur morne et inlassablement terne.

A force d'observer la Lune, de l'aduler, le soleil a commencé à me fuir. J'ai disparu, couru aussi vite que possible, je voulais rattraper mon ombre qui s'en allait.

Mais les doux rayons m'ont sourit, m'ont dit que courir ne servait à rien, que tout venait à point parait il.

Sombre idiotie, pour qui me prenez vous.

Cela fait trois ans que j'attends, le cœur lourd, les mots pesants et les souvenirs éreintants qui jubilent de me voir toujours accrochée à eux si désespérément.

Alors oui, mon âme s'est enfuie, séparée de mon propre corps, disloquée comme une vulgaire expérience.

Pourtant n'est ce pas ce que je fais de mieux ?

Des erreurs colorées qui viennent ronger mes nuits.

Des chutes au ralenti qui me font visiter les profondeurs de l'oubli.

Ainsi la vie et son cycle m'ont enfermée dans une éternelle spirale.

L'illusion que tout va mieux pendant quelques temps, l'espoir déraisonné que cette période durera l'éternité et pour finir son délicat retour à la réalité.

Comme un baiser un peu trop passionné, un souffle qui s'échappe jusqu'à en perdre haleine.

Si longtemps j'ai cru que cela serait facile, que mes sourires couvraient toujours mes mensonges, mais les yeux parlent trop bien pour tromper.

Trahie par le seul que je pensais à mes coté, mon corps s'est mis à m'échapper. Il a filé entre mes doigts, impossible de rester plus longtemps avec moi.

Acceptable, je le pardonne ce pauvre lâche, j'ai du mal à supporter ma propre présence aussi.

Me voici ainsi séparée de moi-même, élégante dualité qui a tant fasciné, je me retrouve donc dans la peau d'une autre.

Alors non, je ne vais pas bien. Mais je demeure là, chaque jour je vis tant bien que mal, n'apprenant jamais de les erreurs et souriant fièrement à mes malheurs.

Et me voilà ici pour noyer ma peine et mon bonheur dans le même verre.


























Mais crois moi, si j'avais eu le courage de te répondre ses mots, tu te serais, sans doute, enfuis en courant.

Qui souhaiterai discuter avec quelqu'un qui n'est autre que quelqu'un d'autre ?





























Peut-être devrais je tenter d'être honnête la prochaine fois ?

Peut-être devrais je tenter d'être honnête la prochaine fois ?

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IvresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant