Chapitre IV

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Extrême...

Le thème de cette partie portera un peu sur l'amour, et dans toutes ses formes. On a tendance à restreindre l'amour quant on en parle et on pense souvent à deux êtres qui se rencontrent par hasard et se développent des sentiments mutuellement. Mais l'amour est vaste et ne meurt jamais s'il est vrai, malgré le temps, malgré la distance et même malgré la mort.

Aujourd'hui, il était descendu tôt. Il part se rafraîchir, prier et manger puis il rejoignit la chambre de sa mère. Il l'a trouve sur son lit avec son ordi, il la regarda quelques secondes avec les yeux remplis d'amour car peu importe comment elle est, il aimait beaucoup sa mère.

- Salut mère !

- Cheikh ! Allez viens entres !

- Tu ne travailles pas aujourd'hui ?

- Si, d'ailleurs j'y suis allée mais j'ai préféré revenir et régler quelques trucs à la maison. Et toi ? Vous êtes descendus tôt ?

- Oui !

Il s'assoit près d'elle et met sa tête sur les genoux de sa mère, il adorait quand cette dernière mettait ses mains dans ses cheveux. Quant à Marème, elle faisait cela depuis que son fils était petit pour qu'il lui raconter ses moindres soucis.

- Qu'est-ce qui se passe mon fils ? Tu vas bien ?

- À vrai dire mère il y a quelque chose qui me tracasse.

- Qu'est-ce que c'est ? Tu sais que tu peux tout me dire.

- Je sais qu'on en a parlé et que tu vas certainement mal le prendre mais maman je ne comprends pas tes agissements envers mes frères et ma tante Halima...

- Cheikh...

- Je sais que je ne devrais pas m'en mêler mais ils comptent beaucoup pour moi et toi aussi mère et je ne veux en aucun cas me retrouver au milieu d'autant plus que c'est toi qui les provoque.

- Ne vois-tu pas qu'ils sont tous des bandes d'hypocrites et ne t'aiment pas ! Je suis ta mère et crois moi je sais ce qui est bien ou pas pour toi alors éloignes toi d'eux ! Combien de fois dois-je te le répéter ?

- Mais maman, ceux sont mes frères, on a le même sang !

- Avoir le même sang ne veut pas forcément dire qu'ils tiennent à toi.

- Maman...

- Assez ! Ça suffit Cheikh ! Douma wakh gua siy tekk batt (Arrêtes de me répondre quand je parle !)

- Désolé ! Dit-il en s'apprêtant de sortir de la chambre de sa mère.

- N'oublies pas une chose, je suis ta mère et dans tout l'univers il n'y a que moi qui t'aime réellement mon fils...

Cheikh part rejoindre sa chambre, il a médité quelques minutes sur les paroles de sa mère mais a de suite chassé ces pensées bizarres. Il se mis alors à dessiner quelques plans qui lui a été confié par son père afin de s'aérer l'esprit. Contrairement aux autres, Cheikh aimait ce qu'il faisait et n'a jamais été contraint à le faire. Il a toujours rêvé de travailler dans tous ce qui est construction car il voulait concevoir ses propres projets mais surtout les réaliser.

Ni l'un ni l'autre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant