Chapitre VII

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Salut 👋 Salut 👋 Salut 👋

Di Diégualou nak ! Waw ! Comprendre léne ma please !

Cette partie est dédiée à Mame Yacine Gueye 🤍 Happy Birthday à elle ! Une de ces personnes que l'on rencontre qu'une seule fois dans la vie. Qu'Allah te donne une longue vie et une santé de fer. Que tes projets se réalisent, tu es une personne en or ! Saches que je t'aime beaucoup 🫀✨💓

Bismillah...

Point de vue extrême...

C'était un soir, un soir pas comme les autres. Le genre de soir où le climat devenait sombre, les rues vides et la pluie qui menaçait de se faire voir. Ce genre de soir qui nous fait naviguer dans le temps, qui nous fait réfléchir, qui pouvait être un moment de prière mais parfois un moment effrayant pour certains...

C'était un bon fils, un frère chaleureux, un neveu calme, un ami généreux, un bel oncle, un homme très pieux même un mari loyal mais,  a-t-il vraiment été un père exemplaire ? Pourtant c'était ça son vœu le plus cher, être un papa idéal.
Mais malheureusement pour lui, il en a failli et  il ne l'a su que trop tard ! Oui trop tard ! Comme maintenant, à ce moment précis où le ciel s'est assombri, il pense à sa fille. Un puissant regret l'avait envahi depuis belles lurettes mais s'agrandît du jour au jour. Il n'en revenait pas qu'il allait certainement quitter le monde sans pour autant obtenir le pardon de sa fille car cette dernière.... n'est plus ! Sadibou Coulibaly, le père de Nabou, comme à chaque fois que la pluie tombe, pensait à sa belle et tendre fille. Elle aimait l'hivernage, elle était souriante, Dieu qu'elle était belle et sans soucis. Elle était la préférée de son père et il a qu'à même opté de la faire sortir dehors. Mais pourquoi !? Pourquoi ne l'a t-il pas écouté ? Pourquoi n'a t-il pas agit comme tout père normal ? Pourquoi n'a-t-il pas choisi de la punir autrement ?

Pourquoi est à présent notre question à nous, à Nabou mais surtout à lui...

Il avait certes la réponse mais ne pouvait pas l'admettre.

Admettre qu'il a fait tout cela à cause des regards des membres de sa famille, de son quartier et de ses ennemis. Car oui, des ennemis, il en avait à l'époque. Il s'est toujours vanté de Seynabou, sa fille aînée, il la chérissait et pouvait parler d'elle à tout le monde sans arrêt. Quand il a appris la grossesse de Nabou, ça lui est tellement monté de haut qu'il ne voulait certainement pas la voir au risque de se blesser mais surtout de la blesser aussi.

Mais cela a-t-il résolu le problème? Ah ! Certainement pas... Dirait-il.

Alors il ferma les yeux, les souvenirs défilaient encore et encore accompagnés de larmes, de regrets mais surtout d'amertume. Sur ces instants de tristesse, de pleurs, de nostalgie, de pluies... il pria dans son fort intérieur de revoir une dernière fois sa fille et d'obtenir son pardon afin qu'il puisse au moins apaiser son cœur et son âme mais surtout espérer de reposer en paix.

Sadibou est un bon fils, un frère chaleureux, un neveu calme, un ami généreux, un bel oncle, un homme très pieux même un mari loyal mais n'a pas était un bon père... en tout cas pas avec sa fille aînée SEYNABOU COULIBALY...

Seynabou...

Le cœur est l'organe le plus têtu du corps. Beaucoup Plus que le cerveau. Normalement le mien ne devrait plus ressentir quoique se soit et même Battre il devrait y réfléchir deux fois. Ce dernier même meurtri, il me fait des trucs que je n'arrive plus à comprendre. Ce qu'il ressent en ce moment est un cocktail de sentiments nuisibles et paisibles à la fois. Je suis comme anesthésiée face à ces deux êtres qui se retrouvent en face de moi. Mon souffle avait littéralement changé, mon regard aussi. J'avais mal mais à quel point ? J'étais submergée mais à quel point ? De plus j'ai cru apercevoir une chaîne en or autour de son cou, on dirait la chaîne que j'avais offert à Ridwane lors de son dernier anniversaire. Il y avait SC sur le cœur. Mais comment est-ce possible ?

Ni l'un ni l'autre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant