L'hôpital

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PDV James

En sport on fait du basket. J'aime pas tellement ce sport, à vrai dire les sports avec un ballon, c'est pas vraiment mon kiff. Je préfère largement le skate. Mais j'ai pas le choix d'être là. C'est déjà bien que le prof ne m'ait pas fait de remarque sur le fait que je sois arrivé légèrement en retard.

Je n'arrive pas à me concentrer sur le cours... J'arrête pas de penser à hier soir...Aloïs m'as à peine regardé ce matin, c'était mal ce qu'on a fait ? Et s'il n'avait pas voulu le faire mais s'est senti obligé par ma faute ? Rien que d'y penser me donne mal au ventre...En plus il doit quand même être un peu intéressé par moi s'il me matait comme ça dans les vestiaires non ? Je lui ai dit qu'il avait le droit devant tout le monde en plus ! Je suis vraiment con des fois c'est pas possible ! Après tout moi ça me dérange pas qu'il me dévore du regard comme ça, mais il vas devoir faire attention à ses petites fesses...

*BAM*
~~~~~~~~~~~~~

"James...entends ?...Réveille...s'il te plaît..."

Je peine à ouvrir les yeux. Penché au- dessus de ma tête, des yeux, que je reconnaîtrais entre mille, me regarde fixement. Ceux d'Aloïs. J'essaye de lever la tête mais une douleur au niveau du front m'en empêche.

"Ne te lève pas maintenant. Tu n'es pas encore rétabli." J'entends sa voix me dire.

Rétabli de quoi ? Il s'est passé quoi au juste ?

"Alo...Qu'est ce qu'il se passe ?..." Je lui demande.

"Tu t'es pris un ballon de basket dans la tête, envoyé de loin. Le choc t'as fait basculer en arrière et tu as commencé à tomber avant que le prof ne te rattrape de justesse."

"Mon front me fait mal..."

"Le ballon t'as légèrement ouvert le front. Rien de grave ne t'inquiète pas, tu as eu juste 3 points sutures."

Je lève difficilement le bras pour toucher mon front, et en effet un pansement se trouve dessus. Je tourne la tête et regarde la pièce dans laquelle je me trouve. Je ne sais pas où je suis mais ça ressemble fortement à une chambre d'hôpital. En même temps oui, c'est pas à l'infirmerie du lycée, où l'infirmière est présente 2 fois dans le mois, que je vais me faire récoudre la tête.

"Q-quelle heure est-il ?" Je demande à Aloïs.

"14h17" me répond-t-il.

Ça fait 3 heures que je suis ici donc. Je ne suis absolument pas en état d'aller en cours, mais pourquoi Alo reste-t-il là ? Il a cours non ?

"T'es un rebel maintenant Alo, tu sèches les cours ?" Le taquine-je.

"On m'as autorisé à venir te voir pendant mes heures de cours, mais si ma présence t'embête, je peux partir"

"Non non, reste s'il te plaît. Je ne veux pas me retrouver tout seul dans cette pièce vide..."

Il me regarde et sourit. Ce sourire est exactement ce dont j'avais besoin maintenant : une source de chaleur. Il est tellement beau comme ça... Je ne veux pas que ce sourire disparaisse de son visage, mais je dois profiter du fait qu'on soit seul pour lui parler d'hier.

"Euh...Alo ?"

"Oui, James ?"

"Ce qui s'est passé hier...tu...tu regrettes ?" J'appréhendais vraiment sa réponse.

"Pas le moins du monde." Me répondit-il, son sourire toujours aux lèvres. Je souris en retour content. L'inquiétude qui m'avait valu ces points de sutures ( si vous avez pas suivi, le fait qu'il soit entrain de penser à ça l'a déconcentré et il n'as pas vu le ballon venir ), ne servait donc à rien. Si je me torturais moins l'esprit ça ne serait peut-être pas arrivé, mais je n'aurai pas eu la chance d'avoir cet Apollon à mon chevet en me réveillant, qui s'inquiétait pour moi. Ça a quand même quelques avantages d'être blessé hehe...

"Et toi, ça t'as dérangeait ?" Me demanda-t-il, me sortant de mes pensées.

"J'en rêvé depuis longtemps, mon ange."

ARFUGIOUGHJGDRS !!! Je l'ai appelé "mon ange" !!! C'est sorti tout seul...

"Mon ange ?"

"Désolé, c'est sorti tout seul..."

"Ça ne me déplait pas..." Il se leva, un sourire en coin, et s'arrêta devant la porte en me regardant.

"Tu dois te reposer, je vais te laisser un moment, le temps de retourner chez moi me doucher." C'est vrai qu'il était toujours dans sa tenue de sport, transpirant.

"Je reviens juste après, mon chou..." Puis il ouvra la porte et sortit.

Ce mec me rend fou...Il essayait de se donner un air sérieux mais on voyait dans ses yeux, une lueur de désir. Je ne sais pas ce qu'il comptait faire en revenant, mais il me laissait là avec mes scénarios...

Nos deux mondes opposés {BL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant