Jamais je n'aurais pensé

1er jour

Après une nuit mouvementée par l'inconfort de mon nouveau matelas, le réveil sonna impitoyablement à 6 heures du matin, brisant le silence feutré de l'appartement. J'étais prête. C'était le premier jour de ma dernière année de Master en Journalisme à l'université de Boston, et rien ne pouvait m'arrêter. Je me levai lentement, encore imprégnée par les rêves de la nuit. La lumière grise du matin filtrant à travers les rideaux poussiéreux révélait l'étendue de mon humble logement. Mon regard tomba sur les photos de famille que j'avais soigneusement accrochées sur le mur, me rappelant la raison pour laquelle j'étais ici. La sensation du parquet froid sous mes pieds me ramena à la réalité. Je pris une douche rapide, laissant l'eau chaude apaiser mes muscles tendus par l'excitation. Je m'habillai rapidement, choisissant une tenue un jean large, une paire de converses noires et un sweat a capuche vert foncé. Je décide de laisser mes cheveux blonds détachés pour ne pas trop en faire.

Le temps était compté. Je pris mon sac, vérifiant que j'avais tout ce dont j'avais besoin pour la journée. Mon ordinateur portable, mes cahiers, mon emploi du temps. Je descendis rapidement les escaliers, laissant derrière moi l'atmosphère encore endormie de mon appartement. Je sortis dans la rue, la fraîcheur de la matinée m'envahissant. Le bruit de la ville commençait à s'intensifier, annonçant le début d'une nouvelle journée. J'avais décidé de prendre le bus pour me rendre à l'université, afin d'observer un peu la ville et d'appréhender mieux mon nouvel environnement. Le bus arriva ponctuel, et je montai à bord. À mesure que le véhicule avançait dans les rues de Boston, je sentais l'excitation monter en moi. Les gratte-ciel majestueux, les parcs verdoyants et les rues animées créaient une toile de fond vibrante pour cette nouvelle étape de ma vie. Lorsque le bus s'approcha du campus, mon cœur s'accéléra. Le conducteur annonça l'arrêt. Je descendis du bus et me retrouvai face à l'université de Boston. L'architecture majestueuse et les vastes espaces verts m'accueillirent.

Je pris une profonde inspiration, sentant l'énergie du campus. Les étudiants se pressaient, excités et nerveux pour cette première journée de cours. J'étais parmi eux, prête à plonger dans ce nouveau chapitre. Le soleil levant éclairait mes aspirations, et ce jour marquait le début d'une aventure qui façonnerait le reste de ma vie.

Après avoir passé 10 bonnes minutes à traverser les couloirs de l'université, je trouvas l'amphithéâtre de mon premier cours : Études Comportementales. Je m'installe alors au 3ème rang, sortant tous les affaires dont j'ai besoin pour prendre le cours, jusqu'à l'arrivée de la professeur. Elle n'avait rien du monstre décrit dan l'article que j'avais lu, bien au contraire.

Elle était d'une beauté à couper le souffle. Sa chevelure brune soyeusement ondulée, encadrait délicatement son visage. La couleur sombre de ses cheveux contrastait magnifiquement avec la pâleur de sa peau, mettant en valeur ses traits délicats et son teint impeccable. Ses yeux d'un vert profond semblaient capables de percer les mystères les plus complexes de l'esprit humain. Il y avait une distance calme dans son expression, un masque de contrôle et de retenue qui ajoutait à son aura énigmatique. Son nez fin et droit, ainsi que ses lèvres naturellement ourlées, complétaient harmonieusement son visage. En dépit de son allure froide et sévère, la professeure dégageait une beauté magnétique et une confiance inébranlable. Son apparence physique reflétait la rigueur et le sérieux de son métier, ajoutant à son charme mystérieux captivant. Elle était vêtue d'un tailleur noir, accompagné d'un chemisier blanc assez ouvert pour laisser apparaître la courbure de sa poitrine, tout en la cachant bien largement. Elle devait mesurer environ 1m75 et surplombait l'entièreté de la pièce du haut de ses talons, parées de ses longues jambes élancées. Elle avait un charisme qu'il est rare de voir et on pouvait très clairement voir l'étendu de l'importance qu'elle a dans son domaine. Elle semblait à peine plus âgée que moi, à première vue je dirai qu'elle doit avoir 27 ans, 28 tout au plus, et pourtant son arrivée a réussi à faire taire la classe entière.