Soumise D'un Syrien .

CHAPITRE 2

- Priya : quoi pour aller où ?

- kerem : chez ton acheteur ou peu importe .

Je comprends pas ce qu'il dit ,

- priya : qu'est ce que tu racontes, tu m'as vendu kerem ?

Je suis sûre qu'il délire , non il n'a pas fait ça .

- kerem : non, qui voudrait de toi tu as vu ta tronche ? Je t'ai juste échange contre une enveloppe bien remplie .

Il sort de la cuisine mais je le suit .

- Priya : tu te fous de ma gueule c'est ça ? Jure tu te fous de ma gueule non tu ne m'as pas vendu , tu es mon frère ...

- kerem : chut chut chut , va ranger ton merdier tout de suite , commence pas à gueuler merci .

Il était sérieux, il m'avait vraiment vendu ...

- Priya : ne fais pas ça Kerem, s'il te plaît ! ... Je veux rester avec toi .

Je me mets à genou mais il me donne un petit coup sur la tête en riant .

- kerem : et moi je veux que tu te tailles au plus vite .

Il se dirige dans ma chambre et ouvre mon placard .

- Priya : ne fais pas ça ... s'il te plaît

Il prend le sac qui traînait sous mon matelas et mets mes quelques habits dedans .

- Priya : non , s'il te plaît , ne me chasses pas , je suis désolée...

Je lui tire la chemise .

- Priya : Kerem penses à Mama , ne fais pas ça ...

J'essaye de lui prends le sac des mains mais il me donne un coup qui me fait tomber par terre , je me relève suppliant de toutes mes forces mais il reste indifférent et continue à vider mon placard , puis ma table .

- Priya : qui va prendre soin de toi si je ne suis pas là, qui va te ...

- kerem : mais ma poupée , comprends que quand tu ne seras pas là , je serai en paix , je n'aurai pas à supporter ta tête qui me rappelle la mort de mes parents à chaque instant, mes parents sont morts et toi tu vis .

Je me mets à travers le chemin tout en suppliant.
- kerem : Tu as trop la chance qu'on m'ait interdit d'abîmer la marchandise sinon je t'aurai fracassé la gueule .

- Priya : ne fais pas ça ! ...

Ma voix se casse à force de crier et de supplier .
Il s'assoit sur le canapé avec sa bière et allume la télévision .
J'entends des coups violents venant de la porte ... mais qu'est ce qui se passe bordel .

Je me jette sur le lit et soulève mon matelas pour prendre les quelques billets que j'économise depuis quelques années , je les fourre dans mon soutif en séchant mes larmes .
Mon frère , si on peut encore appeler ça un frère , vient à l'encadrement de ma porte avec un autre homme que j'ai à peine donné le regard .

- L'homme : tu viens ou quoi ?

- Priya : je ne partirai pas d'ici .

Je sers fors les rideaux de ma chambre pour montrer que je ne veux pas partir et en riant l'homme dit .

- L'homme : je savais qu'elle t'aimait mais pas à ce point , c'est grave minion .
Mon frère ne dit rien et vide sa bouteille de bière .

- L'homme : et du coup on fait comment pour la faire sortir si elle veut pas ?
Mon frère rigole et vient vers moi en regardant sa bouteille de bière vide .

- kerem : un coups sur la tête suffira , à dieu ma poupée .

- Priya : non kerem...

Ce fut la dernière image que j'ai eu de mon frère dans notre maison , là où on a vécu 4 années de malheurs et de terreurs l'un pour l'autre , aucun je t'aime n'a jamais été prononcé entre ses murs , aucun bonjour , ni un bon nuit , mais une très belle expression faisait ravages entre ses murs et c'était : meurt sale pute , meurt comme tu as tué mes parents , je n'ai jamais compris cette belle expression et je n'ai jamais voulu la comprendre fausse elle était , je ne les ai pas tué ce n'était qu'un accident , ils étaient aussi mes parents et ça il ne l'entendait pas .

J'ai senti sa bouteille se casser sur ma tête et le bruit des débris qui tombent sur le sol a raisonné en moi comme le bruit de mon coeur qui se brisa , ce soir la je suis tombée à ses pieds avec tout l'amour que j'avais pour lui en priant au bon dieu de me garder au près de lui, au près de mes parents car la vie qui m'attend après ça , ne peut être que horrible et je n'avais pas besoin d'ouvrir mes yeux pour le savoir .

Troue noir .