Lettre

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                         4/05/1920,France, Paris.

À bientôt les amis,
Ne soyez pas trop tristes
Après ma mort,
Je me suis juste abandonnée à mon sort,
Sans chercher à me battre.

Chaque jour je retiens des larmes
Qui veulent sortir sans que je ne sache pourquoi,
Mais c'est comme ça.
J'espérais ne pas en arriver là,
Mais chaque jour qui passe
M'enfonce un peu plus
Dans ma propre bulle.

Alors j'écris, j'écris pour me donner bonne conscience, j'écris pour ne pas regretter, j'écris la boule au ventre...et un couteau dans le ventre.

PS : Encore une fois ne soyez pas trop tristes, on se reverra dans une autre vie... j'espère.

Martine.S

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