Chapitre 2

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Quelques minutes plus tard , Marianna rejoins la salle à manger.

- Où sont les parents, demande-t-elle en prenant place .

- Figure toi qui se sont envolés pour une nouvelle affaire , répond Catalina.

- Ça ne m'étonne, dit simplement Marianna avant de boire une gorgée du liquide ambrée qu'était dans son verre .

- Où est ta fille , demanda Ricardo .

- Elle viendra demain avec Arianna.

- Je ne me rappelle plus la dernière fois que je lui ai vu , fit Catalina.

- Tu pourras passer du temps avec elle pendant que j'irai assister à mes réunions si tu veux .

- Tu sais qu'elle ne peut pas s'en passer de toi Marianna, Dit Ricardo .

-Je le sais mais elle vous connait , et elle n'est plus comme avant .

- Tu n'es plus comme avant, fit tristement Catalina .

Marianna lui lança un regard noir qui valait mille mots .

Ça la soulait à chaque fois , qu'un membre devrait parler de son passé , ce passé qui lui a retiré ce qui lui tenait à coeur .

Elle s'en voulait d'avoir pu faire confiance au premier regard .

D'avoir accordé sa confiance à cette personne qui l'a détruit .

- Ça fait des années , tu ne penses pas que tu devrais oublier ce passé pour pouvoir continuer de l'avant , conseille Catalina, il te faut un homme dans ta vie .

- Catalina, dit-il avec un rire sans joie , malheureusement je ne veux d'aucun homme dans ma vie .

- Marianna .

- Stop , dit-elle en se levant , c'est pas parce que tu es ma sœur que tu dois dire tout ce qu'il te passe par la tête.  Je suis la seule qui sait ce qu'elle a vécu , personne parmis vous n'a ressenti mon mal alors personne ne peut me dire de faire profil bas.

Elle sort de la salle en claquant la porte.

Remuer le couteau dans la plaie , c'est ce que son entourage faisait jour après jour .

Elle a été forte et sa fille , même si elle ne l'a pas vu au moment voulu , était la seule à pouvoir lui donner le sourire aux lèvres même quand elle est dans les ténèbres.

~

- Que se passe-t-il , demanda à son arrivé au salon .

- Je vois que ton côté matinal est toujours présent, dit Ricardo .

- C'est difficile de se passer de ces habitudes, dit-elle en prenant place à son côté de lui avant d'allumer son ordinateur, comme toi et ton fidèle café .

Ricardo rigola à sa réplique.

Il n'était que sept heure du matin et Marianna était plongée dans son travail.

Le travail, la seule chose mis à part de sa fille qui pouvait lui faire oublier pour quelque instant ce qu'elle endure quand le silence règne .

Elle se demandait pourquoi, pourquoi la douleur est toujours la même malgré toutes ces années.

Elle sort de sa torpeur quand elle entend une voix qu'elle reconnaît parmi mille .

- Maria , dit-elle en levant les yeux .

- Maria , répéta Ricardo .

Sa fille viendra lui prendre dans ses bras .

- Mais pourquoi as-tu été matinale , demanda Marianna en lui faisant un bisou .

- C'est Arianna maman , dit-elle avec une moue .

- Elle m'a fait savoir à la veille qu'elle voulait te voir alors je lui ai conseillé de se lever tôt pour qu'on puisse y arriver le plus tôt.

- Et elle s'est levée à cinq heures , termina Ricardo .

- C'est le cas .

Ricardo prendra Maria dans les bras avant que Catalina ne fasse son apparition.

-Comment on peut faire tant de bruit dès cette heure , dit cette dernière.

- C'est qui elle , demanda Maria .

- C'est la sœur jumelle de Ricardo, Catalina .

- Ricardo a une sœur jumelle, demande Maria.

- Oui ma princesse.

Catalina les rejoins.

- Elle a si grand.

- C'est vrai j'ai grandi .

- T'as quel âge maintenant ma petite .

- Maman , en regardant sa mère , je ressemble toujours à une poupée.

- Tu as toujours une tête de barbie , repond-t-elle en souriant.

- Pour ta réponse Catalina , j'ai douze ans , dit-elle toute joyeuse .

Marianna consulta sa montre avant d'ajouter :

- Désolée mais j'ai une réunion dans deux heures donc il va falloir que j'aille me préparer.

Elle fait un bisou sur le front de sa fille avant de les quitter.

- Maman ne changera jamais, fit Maria , en la voyant, j'ai l'impression de voir cette héroïne des dessins animés.

- Elle a besoin de toi pour toujours être cette héroïne, fit Ricardo avant de sortir.

~

- Après le mal que vous avez fait à ma fille , vous pensez réellement que je vais me salir les mains , demanda Miguël .

- Fallait y penser quand votre femme a accepté ma proposition.

- J'ai pas accepté votre proposition Monsieur Martinez. Je demande comment un criminel comme vous peut être encore en liberté.

- Madame Lopez, Fit Rulio avec un rire noir , je contrôle la mafia italienne même si je suis ne pas italien.

Il se leva pour s'arrêter en face de Miguël.

- Votre femme a déjà signé le contrat, alors si vous voulez la vie sauve, dite à Marianna de me donner ma fille.

- Tu auras un droit sur Marianna et sa fille quand je serai mort , Déclara Miguël avec véhémence .

- Alors je te tuerai , dit simplement Rulio .

- Ça sera une garde erreur de ta part Rulio , t'es encore en vie parce que nous avons empêché Marianna de tuer , fit Agathe, à ta place je ne ferai pas cette erreur.

- Marianna est à moi et elle sera à moi .

- Ma fille n'est pas un objet qu'on peut avoir à sa possession très cher , répliqua Miguël , Fait attention à ce que tu t'apprêtes de faire .

Ils sortent du bureau de ce dernier suivie de sa femme .

Miguël avait un goût amer dans la gorge et ce rictus de dégoût qui ne le quittait plus , qui va bientôt se transformer par la colère .

- Essaie de te calmer Miguël, fit Agathe une fois dans les encenceurs

- Me calmer , l'interroge-t-il , ton envie à être au dessus de tout nous mènera bien plus que bas Agathe . La vie de ma fille est en danger.

- Marianna n'est plus une enfant et Rulio n'est pas si fou pour la provoquer , il sait ce qu'il risque.

- Va à l'hôtel , je te rejoins après , dit Miguël une fois sorti des ascenseurs.

Arma ( L'union De Deux Cœurs Enragés)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant