Chapitre 17

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Planète Vegeta.
An 748.

Pendant ce temps, Raditz était retourné chez lui après avoir fini son entraînement. Il était assis à la table de la cuisine, regardant sa mère préparer à manger.

-Mère, dit il, j'ai une question.

Gine se retourna vers lui avec son sourire habituel et lui demanda de sa voix douce:

-Qu'est ce qu'il y a?

-Est ce que...est ce que je suis un faible?

Cette question lui parut très bizarre. Elle regarda son fils d'un air surpris avant de demander:

-Pourquoi tu me poses cette question?

-J'aimerai savoir comment toi tu me regardée, est ce que tu me trouves faible? répéta t il.

Elle le regarda silencieusement. Jamais Raditz ne lui avait dis une chose pareille, elle le connaissait pour être son fils drôle qui la faisait rire tout le temps, mais cette fois, il avait quelque chose dans sa voix qui montrait un changement.

-Biensur que non! répondit elle. Pourquoi tu dis ça?

Il la regarda d'un air perdu. Sa mère était l'unique personne en qui il avait confiance. Il ne s'était jamais confié à elle auparavant pour lui dire ce qu'il avait au fond de lui, car de toute façon il n'a jamais eu de sentiments, il vivait comme tout les autres Saiyans, mais cette fois, c'était différent.

-Réponds moi, Raditz, dit elle de sa voix douce en découpant la viande qu'elle préparait pour le dîner.

-C'était une simple question, dit il en arborant un ton sûr.

Sa mère se retourna vers lui, le regarda quelques secondes puis dit:

-Tu en es sûr? Je peux parfaitement lire dans tes yeux que tu me caches quelque chose.

Sans dire un mot, il poussa un long soupir, puis après quelques secondes, lui dit désespérément:

-Je suis tellement fatigué, mère, j'ai beau essayé de m'entraîner, je m'entraîne pendant de longues heures, mais ça ne sert pratiquement à rien. Dans mon groupe, ils sont tous très puissants, la force du plus faible d'entre eux peut atteindre les 4000 unités, mais moi, à chaque fois que nous sommes au combat, je me trouve toujours en face des plus faibles, les autres sachant que je perdrai sûrement face aux plus forts...et au dessud de tout ça, Kale n'a rien trouvé à dire et m'a dis que "mes yeux montraient la tristesse"! Ils me voient comme ça alors? Est ce qu'à leurs yeux je suis faible à ce point?

Gine l'avait écouté très attentivement. Raditz parlait avec une telle colère que son corps se mit légèrement à trembler. C'était bien la première fois qu'il s'exprimait de cette manière, la première fois qu'il se confiait à sa mère, et la première fois qu'il se sentait en colère à cause de ce qu'il ressentait.

-Écoute moi, dit elle. Tu ne dois jamais te comparer aux autres, c'est à cause de ça que tu ne réussis pas à avancer. Kale et Vegeta sont des princes, et il est très normal que leurs puissances dépassent la tienne.

-Mais je ne me compare à personne!

-Tu viens de me dire que tes amis étaient tous très forts, tu es inconsciemment entrain de mesurer ta puissance aux leurs.

Raditz ne répondit pas. Sa mère n'avait pas tort.

-Dis moi, dans quel but veux tu devenir plus fort? demanda t elle en se retournant vers sa cuisine.

-Je...juste comme ça! Chaque Saiyan veut devenir plus fort!

-Il n'y a pas de chose "juste comme ça", tu sais? Je sais que chaque Saiyan veut devenir plus fort, mais c'est pour un but. À moins que ce soit un secret! ajouta t elle.

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