Chapitre 1

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PDV JHEYNN

Fuir...je connaissais bien ce mot. Je le connaissait, parce que c'était ce que je devais faire, pour assurer ma survie. Et là tout de suite c'est exactement ce que j'étais en train de faire.

Je fuyais ceux qui voulaient me tuer depuis des années. Je fuyais parce que j'avais en ma possession quelque chose qu'il convoitait. Une chose des plus importantes, qui vaut des millions voire des milliards. Et si ils pensent qu'ils peuvent l'avoir ils peuvent tous aller se faire chier. Oui je sais, je suis assez vulgaire mais j'y peux rien c'est dans ma nature.

Il faisait sombre et L'air frais de la nuit, me fouettais le visage. Alors que je courrais pour leur échapper. Cette année j'avais pu rester planquée deux semaines avant qu'ils ne me retrouvent. Et pour moi théoriquement, c'était un vrai petit exploit j'aurais même du figurer dans le Guinness des Record.........Mais bon on passera pour cette fois.

Une vingtaine d'hommes étaient actuellement en train de me poursuivre. Et en gros ils me veulent vivante, parce que si ce n'était pas le cas, j'aurais déjà passé l'arme à gauche, enfin...peut-être. Bon il faut aussi admettre que si je meurs alors qu'ils n'ont pas les informations qu'ils veulent. C'est à dire l'emplacement du "livre", ils auraient été plus cons qu'ils ne l'étaient déjà.

Dans cette ruelle sombre et étroite de l'Italie, leur voitures ne pouvaient pas passer. Donc mes poursuivants étaient à pieds, ce qui me donnait un net avantage sur eux. Ils me tiraient dessus mais les balles ne me touchaient même pas. Ils ne savent même pas viser ceux là.

Mais franchement ils n'ont rien à faire ou quoi?

Bon admettons que me retrouver leur rapporterais beaucoup d'argent, mais quand même hein?

Ils me hurlaient de m'arrêter. Ils voulaient m'attraper et ce n'étais surement pas pour jouer à la poupée. D'ailleurs en y pensant bien je n'ai jamais aimer les poupées. Vous allez sûrement vous demandez comment je fais, pour avoir toutes ces pensées farfelues étant dans ma situation plutôt.....complexe.

La folie c'est de famille je crois.

Je me baissai quand ils commencèrent à faire pleuvoir des rafales de balles dans ma direction. Mes poumons me brulaient. Alors que je courais encore et encore. Pour sauver ma peau.

À force c'est même devenue une habitude.

Je n'avais pas eu le temps de dégainer mon arme. Parce que si moi avec mon simple glock qui contient à peine trois balles, Je commences à faire feu sur des mecs qui ont des stocks de munitions quasi-illimitée. Je peux dire à tout le monde que Je suis suicidaire.

Ah bien y penser finalement, je crois que c'est le cas.

Comme vous aurez pu l'imaginer ces cons ne sont pas des flics. Ce sont les membres d'un putain de cartel italiens. Ils font dans pratiquement tout: traffic d'organes, trafic d'enfant, enlèvements, meurtres, prostitution, blanchiment d'argent, en bref un paquet de truc illégaux. Et moi.........Bah Je les fais sacrément chier. Parce que je ne veux pas leur donner ceux qu'ils veulent avoir.

Cherchant un endroit où je pourrais m'abriter pour reprendre mon souffle un moment. Je me jettai derrière une benne à ordures.

Je n'allais pas me jeter à l'intérieur de la poubelle. Beurk !!

Je suis peut-être à deux doigts de me faire tuer, c'est une vérité. Mais ce n'est pas pour cette raison, que je vais choper des microbes. À l'interieur de ce truc crasseux!! Je sais même pas quand il a été nettoyé la dernière fois. Je pris une profonde inspiration et scannai l'endroit en cherchant une issue. Il n'y avait plus aucune route, aucun moyen de m'enfuir. En bref, C'était une impasse et si j'avais foncer tête baissée. Je me serais pris un mur en pleine face, un mur sale qui plus est. Ces gens ont un gros problème avec la propreté.

Une nuit, une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant