Chapitre 2

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L'homme me regarda avec colère, et fit signe à ses  hommes.
J'entendis ensuite un gros bruit dans la pièce. On me balança un seau d'eau glacé. Qui me fit légèrement frissonner.

J'étais pas assez réveillée peut-être?

- Alors dis nous qui t'envoies poupée? Me demanda-t-il

- Non mais sérieux petit con, T'avais pas compris ce que j'avais demandé. La seule chose que je souhaites en ce moment, ce n'est pas ta sale tronche de rat mais la présence de Vittorio Donizetti et ceux-ci de la manière la plus urgente possible. Lançais-je exaspérée

- Tu ne m'avais pas dis que tu étais si sauvage. Me dit-il en passant sa main dans mes cheveux.

- Surement que je te savais trop idiot, c'est probable.

- Ouh. Chef la petite semble avoir du répondant. Dit l'un deux énervant son chef par la même occasion

Il sembla ne pas très apprecier mes paroles qui ressemble plus à un affront devant ses hommes, puisque je reçus en échange une gifle monumentale. Qui projeta violemment mon visage sur le côté. Je pouvais maintenant sentir le goût familier du sang se répendre sur ma langue.

Si il pensait me rendre plus docile, avec ça. Il peut se mettre le doigt dans l'oeil.

Je relevai la tête et encrai mon regard dans le sien. Avec un magnifique sourire.

- Va chier, salopard. Dis-je après avoir recraché le sang qui était dans ma bouche

- Bon puisque tu n'es pas gentille en attendant l'arrivée du patron, qui aimerait bien savoir quelle gamine idiote se permet de le déranger à cette heure. Mais pour l'instant, on va jouer un peu et peut-être que si tu te montres docile je pourrais  essayer autre chose. Me dit-il

En plus il est même pas le grand patron.

On aurait pu le comparer au prof ou membre de l'administration qui se crois mieux que le directeur. Son odeur me donnait envie de vomir, il puait la cigarette. Je detournai le regard et il sembla rire avec ces hommes. Ils apportèrent ensuite une batterie qui avait des pinces.

L'homme scanna mon corps avant de me coller les pinces dessus. Le courant traversa mon corps et je ressentis la douleur broyer mon corps, je serai les dents et j''encrai ensuite mon regard remplit de rage dans le sien. Ce qui le fit sourire

- Augmenter l'intensité. Ordonna l'homme dont les yeux exprimaient une rage profonde

Un des hommes fit ce qu'il avait demander. Et il recommença de la même manière sauf que cette fois la douleur me fit serrer des poings, hors de question d'hurler, je refuses de voir la satisfaction de me voir souffrir sur son visage.

Sale petit bastardo de mierda.

Cette torture dura plusieurs minutes avant qu'une fois grave ne retentisse.

- Qu'est-ce qui se passe ici Alberto?Dit une voix d'homme

Tous les hommes de la pièce se mirent sur le côté et saluèrent l'homme le plus âgé qui répondit en faisant un simple signe avec sa main.

Il était vêtu d'un costume gris taillé sur mesure surement, et son visage quoique légèrement vieux avait gardé cette même autorité durant toutes ses années. Il était suivit par deux autres hommes plus jeune et habillés en noir. Je distinguai son fils qui me regardait aussi sérieusement que son père. Il avait une prestance écrasante, pratiquement étouffante. Il semblait avoir la vingtaine, pas plus de vingt-cinq ans je dirais. Ses cheveux étaient ramenés en arrière avec gel. Il avait les yeux de la meme couleur que l'acier. Ce mec était d'une beauté dangeureuse et froide. On peut dire qu'il ressemble vachement à son père

Une nuit, une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant