Chapitre 1 : Noyés ?

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Lucy, Alba et moi venions de faire les courses et les sacs étaient très lourds. 

-Va chercher Edmund T/p ! me supplie Lucy. Il a promis de nous aidé ! 

-Où est-il ? demandai-je en posant les sacs au sol. 

Les filles haussèrent les épaules. Je me mis donc à sa recherche. J'arpentai la rue, regardant au travers des vitrines mais ne le voyais nulle part. J'avisai alors une affiche, placardé sur un mur : RECRUTEMENT MILITAIRES. 

Je soupirai et entrai dans le bâtiment. Connaissant Edmund, il voulait se rendre utile. Et rester les bras croisés pendant la guerre ne lui convenait pas. 

Une longue file d'homme attendait patiemment devant un bureau où un homme vérifiait les candidats. Edmund était sûrement en train de lui mentir sur son âge. 

-Edmund ! l'appelai-je. 

Edmund soupira alors qu'un homme lui ébouriffait les cheveux. Il me suivit hors du bâtiment, l'air furibond. 

-Pourquoi tu m'as appelé ? demanda-t-il en enfonçant sa casquette sur son visage. 

-Car tu as promis de nous aider à ramener les courses, répondis-je en lui mettant dans les bras ses sacs. 


On rejoignit les autres. Lucy regardait un couple s'embrassait en remettant une mèche de cheveux derrière ses oreilles. 

-Qu'est-ce que tu fais ? l'interrogea Edmund en fronçant les sourcils. 

-Rien du tout. On rentre ? éluda-t-elle. 

Elle monta sur sa bicyclette et commença à s'éloigner. On enfourcha la notre et je pédalai plus vite pour rejoindre Lucy. 

-Tu es très bien comme tu es, lui chuchotai-je. Tu n'as pas besoin de faire la belle pour intéresser quelqu'un. 

Elle me sourit mais ses yeux étaient tristes. 


On arriva dans le jardin de la maison des Scrubb, les cousins des Pevensie. Ils ont accepté de nous accueillir, ma soeur et moi, grâce aux supplications incessantes d'Edmund et Lucy. 

On prit les courses avant d'entrer dans la maison. 

-Bonjour oncle Harold ! salua Lucy. J'ai essayé de trouvé des navets mais il n'y avait plus que des carottes. Je vais commencer à faire une soupe, tante Alberta ne va pas tarder à rentrer. 

L'oncle Harold, assis dans un fauteuil, était en train de lire son journal et ne sembla pas l'écouter. 

-Oncle Harold ? insista Lucy. 

Je serrai les poings et Edmund tira la langue à son oncle. 

-Père, fit une voix aigue, Edmund est en train de vous tirer la langue ! 

On se retourna pour faire face à l'abominable Eustace Scrubb, le fils du bonhomme affalé dans le fauteuil. Comme son père, il était tout à fait détestable. Edmund se précipita sur son cousin qui s'enfuit en courant alors que j'éclatai de rire. 

-Espèce de petit . . . grogna Edmund à sa poursuite. 

-Père ! hurla Eustace avec effroi. Il va me frapper ! 

Alba vint près de moi et Lucy et tendit à cette dernière une enveloppe. Le visage maussade de Lucy se métamorphosa quand elle vit de qui la lettre venait. 

-Edmund regarde ! Il y a une lettre de Susan ! s'écria-t-elle tout sourire. 



Edmund x reader 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant