Le Chapiteau des Horreurs

Chapitre 4 Preuves Et Questionnements

Je me suis levé au petit matin, comme à mon habitude. J'ai pris mon café noir sans sucre et ai commencé à réfléchir à la situation d'hier soir et à comment j'allais exposer ça à mon patron. Je sais que vous comptez tous sur moi là-dessus, chers lecteurs, pour que je lui fasse part de tout ça avec les preuves en main, et encore, si on peut appeler ça des preuves. Je n'en ai qu'une seule, car les autres se sont volatilisées.

Je ne sais même pas si je deviens fou au final. Une VHS, une putain de VHS. Ce qui m'interroge le plus dans cette histoire, ce sont ces inscriptions que je vous ai montrées comme preuve, cette inscription ou titre du nom de "LQ1950". Bizarrement, c'est la seule preuve que j'ai qui n'a pas disparu, mais ce qui me surprend, c'est cette ville et ce chapiteau et que je désire en savoir plus.

Je me mets même à trembler des mains rien qu'en regardant cette VHS posée sur la table de ma cuisine, bien en évidence, avec la barre du titre sur la tranche de la VHS, comme si elle m'invitait d'elle-même à ce que j'aille voir son contenu. Je sais que vous me prenez pour un dingue et qu'on devrait m'enfermer dans un asile de fous, mais c'est comme si quelque chose vibrait en moi pour aller au bout des choses.

Alors, je décide déjà, pour commencer, d'appeler mon patron. Je lui ai montré ma preuve de la VHS avec le nom de "LQ1950" et, bien, vous n'allez pas me croire, mais après de longues minutes, qui me semblaient des heures, mon patron m'a crié dessus sauvagement par téléphone en stipulant que sur la VHS que je lui ai montrée en photo que j'ai prise via mon portable, il n'y avait rien de marqué concernant ce titre du nom de "LQ1950", juste une VHS banale sans titre.

Alors que moi, je la vois très clairement. Est-ce mon patron qui est devenu fou ? Ou est-ce moi ? Non, je ne veux pas penser à ça, je sais ce que je dis, pourtant. Je peux vous le garantir, chers lecteurs, que je vois très bien ce qui est marqué sur cette putain de VHS.

Alors que mon patron me hurlait dessus par téléphone, il me menaça même de me renvoyer, mais au même moment, mon patron m'a dit qu'il allait envoyer une personne compétente venir m'aider sur cette enquête. Il me disait d'un ton froid et nonchalant où se situait la ville où j'étais pour envoyer un collègue m'aider sur cette affaire, mais d'un coup... je ne savais plus du tout le nom de la ville.

J'avais beau y réfléchir, impossible de me rappeler le nom de la ville. Ça n'avait aucun sens, car je me rappelais bien de mon grand-père et que je suis dans sa maison dont j'ai hérité, pourtant. Alors, pourquoi je n'arrive pas à me souvenir ? Putain, ça fait chier, me suis-je dit.

Je demande pardon à mon patron par téléphone de ne pas me souvenir de l'endroit de mon enfance en prétextant que tout avait changé et que tout était nouveau pour éviter qu'il me prenne pour un fou. Il m'a dit qu'il allait me laisser une dernière chance sur cette affaire et de réunir le plus de preuves possible et de rentrer directement pour lui montrer ces preuves sur sa table.

Tout en acquiesçant, je réalise ce qui s'était passé avant, où je ne pouvais pas quitter avec ma voiture cette foutue ville qui me ramenait à chaque fois au point de départ. Alors que je raccroche la communication avec mon patron, je réalise subitement que je suis vraiment bloqué ici.

Plusieurs pensées me viennent à l'esprit. Vais-je mourir ici sans donner des preuves ? Vais-je pouvoir me sortir d'ici seul ? Alors que je pense à tout ça, je me tape le visage avec mes deux mains pour me réveiller de mes émotions et reprendre de l'assurance.

J'avais réussi à survivre jusqu'à maintenant, alors pourquoi maintenant je flancherais ? Ce n'est pas le moment, me suis-je dit en pensant à vous, mes chers lecteurs qui lisez ceci. Je vais de suite prendre des photos avec mon appareil et vous montrer toutes les preuves que je trouverai. Je préfère d'abord que ce soit vous qui voyiez ces preuves en premier. Je me dois de vous les montrer.