Chapitre 5

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Jordan/Joyca.

Quand les deux inconnus sont partis avec mes agents, je me débattis encore plus fort, pour qui ils se prenaient !? M'enlever mes compagnons. Nous prendre en otage. Nous faire vivre une telle humiliation, comme dans la voiture, maintenant et ou dans l'avant post N'70. Ils peuvent aller se faire foutre !

Quand le dénommé "Mastu" me força à recommencer à marcher, j'étais le dernier à coopérer, les mains de nouveau attachées dans mon dos, il me poussait comme un chien. Tout le monde nous regardait passer avec colère et moquerie.

- Ha, ce sont les nouvelles chiennes des bras droits ! Fit une meuf en première ligne.

Mauvaise idée, vu que ni une ni deux je me suis jeté sur elle et lui envois un coup de tête sur la sienne, elle s'écrasa au sol et l'écrase de tout mon poids, donnant un peu partout des coups de jambes.

Mastu est directement venu me repêché, m'agrippant par la veste d'armée que je portais.

Me remettant debout, il agrippa l'arrière de ma ceinture pour être sûr que je n'allais plus nul part.

Michou me dit de me calmer si je ne voulais pas qu'on m'abatte dans la minute, je sais que j'aurai du l'écouter, mais la seule chose que je lui renvois fut une oeillade noire, un regard cruel et glacial alors qu'il ne le méritait pas du tout. Je pus voir Amixem plus loin, la tête baissée, ne prononçant pas un mot, se laissant docilement guidé par le brun.

Putain !

Je fusille tout le monde qui ose me manquer de respect, pratiquement me ruer sur certains si le métis ne me retenait pas.

Quand on arrive dans un des nombreux étages, on était déjà seul, je sais que Michou se réveille à être placé juste un étage sous le mien. On entra dans un petit couloir où il y avait un grande porte en métal au bout de cette dernière.

Quand il dut me lâcher pour prendre ses clés, j'en ai profiter pour partir en courant, trop tard, il tendit la main vers moi, me coursant à la seconde où je me suis élancé vers la sortie.

- Bordel, tu peux pas juste rester calme, deux secondes ? Grogne-t-il entre ses dents alors qu'il me ramenait dans le couloir sombre.

On passa la lourde et épaisse porte métallique et je pus constater un genre de petit appartement, comme un que j'avais avant la pandémie et au QG que je partageais avec Miguel et Lucas. Il ferma la porte à clés où il y avait littéralement trois serrures et un verrou levier, je me demande vraiment à quoi il sert le dernier.

- Bon, maintenant tu peux courir partout si tu veux.

Je le regarde avec colère et méfiance, maintenant qu'on est seul, lui et moi, je m'inquiète un peu du déroulement de la suite des événements.

Il enleva son chandail par balles, sa veste, il mit ses armes au-dessus d'une armoire plus grande que moi, il aurait fallut que je monte sur un contoir pour que j'arrive à éventuellement les attraper.

Il me regardait même plus, ça faisait déjà une moitié de dizaine minutes, il me tournait clairement le dos.

Je restais planté là, à le suivre des yeux, analysé son gestuel, suivre ses mains, détaillais son visage. Je le regardais se prendre un verre de je-ne-sais-quoi, avant qu'il ne se retourne pas pour me jeter un léger regard, puis marcha, me contournant au passage, alla dans la pièce derrière moi.

Je me retourne pour ne pas lui tourner le dos, je l'observais lentement, ses muscles bien dessiné dans se chandail noir et moulant, se pantalon qui rendait son postérieur bien formé. Je ne sais pas vraiment pourquoi je le regarde comme ça, mais je le fixais tellement avec attention que tout ce que je pensais ne me dérangeais à peine.

Il avança vers le fond où il y avait un genre de structure recouverte d'une matière fluffy et poilue.

Il était si calme... En même temps, il y avait peu de risque que je lui fasse quoique ce soit puisque j'ai toujours les mains attachées dans mon dos.

-Salut Pumpkin. Fit-il doucement en levant sa main droite.

Il y eut un fort, mais mignon miaulement, je sursaute tout de même, je ne m'attendais pas à ce qu'il y aille une autre vie que nous deux dans ces murs.

Ne bougeant pas pour autant, je commença à observer autour de moi, c'était un petit appartement, l'entrée ouvre directement sur la cuisine, tout collé au salon, enfin séparer d'un petit îlot avec justement deux chaises, un sofa un peu détruit, les murs avec de la peinture à peu près potable, à droite, entre le salon et la cuisine, il y a un couloir avec au fond deux portes, sûrement une chambre et une salle de bain.

Tout en m'assurant qu'il ne regardait pas, je suis aller fouiller dans les tiroirs pour trouver un couteau et me libéré enfin.

Se fut au premier tiroir dans le coin, j'en ai pris difficilement un et commence à couper, ce ne fut pas long que j'étais de nouveau déchaîné et je souffle de bien-être, ça commençait réellement à me faire mal dans cette posture.

M'étirant, j'ose jeter un coup d'oeil vite-fait vers la hyène, qui me fixait intensément, accoté à l'îlot central.

Sans savoir pourquoi, je déglutis en croisant directement mes yeux aux siens.

On passa un moment à nous fixé, sans rien nous dire, il recommença à son tour à me détaillé.

C'est alors qu'une petite créature rousse grimpa avec quelques difficultés sur le plan de travail.

Il vena sans hésitation se coller à moi, quémandant des caresses. Pour ma part, j'hésite à en faire, regardant son maître me donner son accord, je finis par soupirer et placer ma main sur la petite bête orangée, rousse. C'était réellement la chose la plus douce que je n'avais jamais toucher de ma vie, son pelage était d'une telle douceur pour ce bas monde.

- Il s'appelle Pumpkin, je l'ai trouvé chaton durant une mission d'escorte, il y a un an environ.

J'hoche de la tête en le prenant doucement dans mes bras, j'ai toujours adoré les chats, bien que j'en avais rarement vu dans ma vie, j'ai bien côtoyé pendant plusieurs années celui de Squeezie Jumbo, un amour.

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