[Chapitre 29]

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Bonne lecture.

Deux semaines plus tard après mon départ de Los Angeles j'ai repris le travail. Il fallait que je m'occupe le plus possible pour pas me laisser détruire à petit feu. Je n'avais pas la tête à embaucher quelqu'un du coup Marc c'est charger de cette tâche à ma place. Je lui est fait totalement confiance pour se charger de ça et je suis surprise de bien m'entendre avec cette personne. On s'est vite lier d'amitiés et elle connaît toute ma situation. C'est une femme très à l'écoute et emphatique et depuis on se lâche plus.

Dans mon bureau à faire toujours la même chose, les mêmes action qui se répète sans cesse. La routine s'est profondément ancrée dans ma vie ces dernier semaines et c'est comme si rien ne pouvait la changer. Je me retrouve coincée dans celle ci.

En regardant ma montre qui indique que c'est l'heure de la pause. C'est sans hésitation que je me dirige vers la salle de repos que j'ai aménager y'a quelque jour pour qu'on se retrouve tous ensemble pour boire un café ou déjeuné. Je m'installe à la table et sort directement mon portable, j'ai besoin de souffler, la routine m'étouffe chaque jours un peu plus. Je regarde alors à travers la fenêtre se trouvant à ma gauche, essayant de me libérer un peu l'esprit.

« J'en étais sûr que tu n'allais rien prendre à manger. » Se fait entendre sur ma droite me faisant tourner la tête.

« Madelyn.. » Je tente de dire mais je me fais couper.

« Qu'importe ce que tu vas dire, tu manges ce que je t'ai ramené. » Elle rajoute en s'asseyant à mes côtés et en tendant un sandwich sous mon nez.

« J'ai pas faim. » Je réponds mais je réalise bien vite que j'aurais du me taire.

« Écoute Ellie c'est simple, tu mange ce sandwich et ensuite tu pourras utiliser ton portable. Tu ne veux pas le manger ? Je garde ton portable jusqu'à la fin de la journée. » Elle réplique en me lançant un regard sérieux.

Devant sa détermination, je cède et ouvre l'emballage du sandwich puis je prends une première bouchée. Un sourire vainqueur se place sur les lèvres de Madelyn et rapidement elle commence à manger à son tour. Les jours se ressemblent toujours autant. Ces derniers temps, ne me sentant pas bien c'est souvent que je saute les repas de midi. Oubliant de me préparer quelque chose ou de ne pas avoir la motivation d'aller me chercher à manger en ville. Manger était et reste bien le cadet de mes soucis. Mais pour Madelyn, c'est sa tache la plus importante de la journée. Elle arrive toujours avec quelque chose, trouvant toujours un prétexte pour me forcer à manger. Et je dois avouer que même si pour le coup cela me fait râler, je lui suis très reconnaissante de prendre autant soin de moi. Sans elle, dieu sait tout le poids que j'aurais perdu.

« Voilà j'ai mangée la moitié contente ? » Je lui lance en tendant ma main devant elle. « Est ce que je peux avoir mon portable maintenant ? » Je lui demande alors qu'elle lève les yeux de son repas.

« Fait un effort c'est un petit sandwich que je t'ai pris. »

Je lève les yeux au ciel, me sentant comme une enfant face à la situation. Mais je sais au fond que si elle fait tout ceci c'est pour mon bien. J'ai également conscience que je ne mange pas beaucoup qu'il faut que je prenne des forces et qu'elle sans soucis. Alors pour la faire plaisir je mange le reste du sandwich avec une boule dans le ventre. Je pense beaucoup trop ils se bousculent très vite dans ma tête et Madelyn semble le remarquer et décide de me raconter sa soirée d'hier.

Je l'écoute alors parler d'une soirée où elle a finit complètement déchirée, me racontant en détail de ce qu'elle a fait jusqu'à tout rejeter dans les toilettes d'une boîte de nuit. Puis elle part rapidement sur un autre sujet, les enchaînants à la suite. À ma plus grande surprise, le temps passe assez rapidement et bien vite Marc nous rejoint à table, commençant à manger son repas tout en écoutant Madelyn raconter ses anecdotes. Sur le coup je me surprends à les fixer tout les deux et à sourire. Je suis heureuse d'avoir des employés comme eux et d'avoir fait leur connaissance. De les avoirs tout les jours à mes cotées, sans eux les choses seraient si différente, elle seraient si douloureuses.

Jenna Ortega / Notting Hill Où les histoires vivent. Découvrez maintenant