Criminal Couple [Justin Bieber]

Chapter Eighteen

Justin Bieber
Sur la route, Texas

_ Si on essaie de voir à combien elle peut monter ? Propose Kanèle.

_ De quoi tu parles ? Je demande.

_ De la voiture. J'ai regardé sur le plan, on est sur une lignée droite pendant au moins une dizaine de kilomètres et c'est une route déserte. Ça devrait être assez pour voir, non ?

Je souris à la jeune fille à mes côtés et appuie sur la pédale de l'accélérateur. Je passe les vitesses une à une jusqu'à la sixième puis continuer d'accélérer pour atteindre le maximum. Kanèle a côté de moi sourit de toutes ses dents.

_ J'adore la vitesse, dit-elle.

J'accentue mon sourire. Moi aussi, j'adore ça. Je regarde le compteur et il affiche deux cents trente-trois km/h. Deux cent quarante-sept. Deux cent cinquante. Le compteur finit par arrêter de monter deux cents soixante-dix-huit pourtant je ne ralentis pas. A cette vitesse, un seul petit coup de volant peut nous envoyer dans le décor. A cette vitesse, si on croise une voiture dans l'autre sens, nous sommes morts.

_ Ça ne me plait pas, Justin, mais il va falloir ralentir, on arrive à la fin de la ligne droite...

Je souffle et pose mon pied droit sur le frein. La voiture perd de la vitesse et descend dans les tours. Heureusement que Kanèle m'a prévenu parce que le virage n'est vraiment pas loin et il est assez serré. Je mets le véhicule à la vitesse de cent km/h et prends le virage. Nous continuons le chemin en discutant de tout et de rien mais aussi, par moment, en silence. Ça fait déjà un peu plus d'une semaine qu'on est sur la route à fuir et nous avons échappé à pas mal de patrouille de flics sans de réelles difficultés parce que jusqu'à maintenant ils n'étaient pas super équipés niveau armement et voiture. Nous avons de la chance mais je sais que ça ne va pas durer, nous ne pourrons pas fuir éternellement, ils nous rattraperons, nous le savons, nous le sentons. Ce n'est qu'une question de temps. Pour l'instant, nous voulons essayer d'arrêter les derniers membres de la Crips mais avec les flics au cul, c'est trop compliqué.

_ La deuxième fenêtre du premier étage. Me dit Kanèle.

J'hoche la tête et nous prenons les escaliers de secours pour atteindre la fenêtre en question. Aucune lumière n'est allumée à l'intérieur, ce qui est une bonne chose. Je laisse ma place à ma partenaire et elle ouvre la fenêtre grâce à une épingle mais aussi un couteau. Après plusieurs minutes d'acharnement, elle finit par céder et nous entrons à l'intérieur. Le lit est fait et il n'y a aucune valise dans les environs. Nous vérifions aussi la salle de bain et nous détendons. Depuis que nous sommes en fuite, nous entrons dans les hôtels, pour pouvoir dormir correctement, de cette façon. Il est déjà arrivé que nous tombions sur des chambres occupés et c'était vraiment le bordel parce que nous devions carrément changer de ville. Quelque fois, souvent même, nous dormons dans la voiture parce que nous n'avons pas d'hôtel à proximité. Je laisse Kanèle aller à la douche la première pendant que je vais chercher des affaires et des armes dans la voiture. Je monte côté conducteur, démarre le véhicule et le met juste à côté de l'escalier pour pouvoir partir en vitesse. J'arrête le moteur et prends dans la boite à gant un pistolet ainsi que des munitions. Je descends et ouvre le coffre pour prendre des vêtements de rechange avec un grand tee-shirt en plus pour Kanèle pour dormir ainsi que nos affaires de toilette. Je verrouille la voiture et remonte dans la chambre. Kanèle m'attend enroulée dans une serviette la porte de la salle de bain ouverte. Putain, qu'est-ce qu'elle est sexy...