Réveil

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************POV INTERNE***********

- TP: Livaï ?!

-Livaï: TP ?!

C'était les premiers mots que l'on venait de prononcer à notre réveil. Une vague de tristesse nous envahit l'un l'autre, le regard perdu dans le vide témoignant notre profonde détresse, on cherchait désespérément une manière de se rassurer que l'autre était en vie.

- Médecin : Bon retour parmi nous!

Les mots de l'homme face à nous résonnèrent comme un signal afin de nous confirmer qu'on avait chacun échapper à ce mauvais rêve . Blouse blanche, appareils médicaux , bandage : c'était clair on était à l'hôpital.

Plusieurs questions nous traversèrent l'esprit. Où est il/elle? Que fait il/elle? Est il/elle vie ? Pour avoir nos réponses nous n'avions d'autres choix que de demander à l'homme qui se présentait devant nous comme étant le médecin.

- Nous : Où est il/elle ?

- ne vous inquiétez pas vôtre épouse/ époux est entre de bonnes mains et il/elle est en vie si c'est ce que vous voulez savoir

Un sentiment de soulagement rempli notre cœur. Une envie profonde de ressentir le corps de l'autre sur soit ne cessait de nous tirailler. S'entrelacer pour se rassurer que l'on ne se quittera jamais, ressentir ce frêle corps ayant subit toute sorte d'horreur sur soit pour le/la consoler.

- Nous : Puis je le/ la voir ?

- pas encore malheureusement vous devez attendre quelques jours et vous pourrez enfin vous retrouver

Comment puis je encore attendre quand je sais que l'être que je chéri le plus est loin de moi. Attendez! L'être que je chéri ?! Ce sentiment de vide, cette envie inébranlable de le/la retrouver , une joie indescriptible animé par la nouvelle de la survie de notre partenaire.

- Nous : Quel est ce sentiment ? J'ai le cœur qui tambourine

Nous n'arrivions pas à définir ce sentiment qui nous mettait à la fois en joie et en tristesse .

Quelques jours après, les visites furent enfin autorisées. Notre famille et nos amis vinrent nous voir chacun par contre nos chambres étaient toujours séparées afin d'éviter le maximum de bruit pouvant nuire à notre rétablissement.

Après une semaine, nous eûmes l'autorisation de sortir de l'hôpital. Aidé par nos infirmières respectives, on se retrouva face à face dans le couloir réunissant nos chambres

*************POV de TP*************

Mon séjour à l'hôpital était enfin terminé, le moment tant attendu se présentait à grand pas. Savoir que livaï était en vie était la nouvelle qui me réjouissait le plus et me permettait de supporter la distance et l'attente avant de le voir.

- Infirmière : Madame il est temps de se changer votre famille vous attend

- TP: Bien

Un fauteuil roulant m'avait été octroyé afin de pouvoir me déplacer. Revoir la personne la plus importante pour moi était la seule chose qui m'importait.

Dès ma sortie de la chambre, je le vis là! Debout béquille à la main me fixant , son regard était d'une douceur indescriptible. Le fait de le voir dans cet état par ma faute me chagrinait plus que tout. Il s'est mis en danger à cause de moi et le voilà obligé de marcher avec des béquilles.

L'infirmière qui s'occupait de moi commençait à me pousser jusqu'à lui . Plus on avançait, plus ma respiration était plus lourde que jamais .

- TP: Je suis contente que tu sois en vie

- Livaï : Moi aussi....me dit il avant de s'approcher près de moi et de me caresser la tête

Ce geste presque anodin me procura une telle joie que je ne pouvais l'expliquer. Mère vint accompagné de la femme de l'oncle Kenny afin de nous raccompagner à la maison.

Assise à côté de livai, je ne pu m'empêcher de le regarder pour me rassurer qu'il ne s'agissait pas d'un rêve . Ayant compris mes craintes, il prit ma main dans la sienne et ce pendant tout le long du trajet du retour.

Enfin arrivée, le majordome et quelques domestiques nous aidèrent à descendre. Mère avait insisté pour que notre convalescence se fasse chez elle. Ainsi donc elle aurait plus de facilité à prendre soin de nous.

Livai et moi partagions une chambre avec deux lits pour ne pas être séparés et surtout pour qu'on se sente à l'aise.

3 mois passèrent depuis notre situation tragique . Livai et moi récupérions peu à peu. On enchaînait tout doucement les rééducations et notre relation avançait au beau fixe.

Il avait toujours ses béquilles et moi mon fauteuil roulant. Mais on peut dire que cette situation nous arrangeait enfin disons moi parce qu'on arrivait à communiquer un peu plus que d'habitude.

Chaque soir on se raconte des anecdotes drôles ou tristes. Bon disons que c'est moi qui ait insisté pour le faire parce que s'il faut compter sur livai pour ça bah c'est peine perdue !

Il prend soin de moi à sa façon. J'ai remarqué qu'il se réveillait beaucoup la nuit en sueur et ne se rendormait quasiment pas . Il pouvait passer un bon moment à me fixer avant de regarder ailleurs. Quand j'ai soif la nuit, il m'aide à me redresser et me donne à boire de ses propres mains.

Enfin de compte, il n'est pas si grognon que ça . Il est juste têtu et parle mal . Malgré tout je dois bien avouer qu'il me plaît bien plus que je ne le pense peut être que je l'aime vraiment.

************POV de LIVAI***********

Depuis notre sortie de l'hôpital, on ne cesse de se rapprocher TP et moi . Même lorsque l'envi de reculer me vient, mon esprit me dirige vers elle automatiquement.

Je ne vais jamais oublier ce qu'elle a fait pour moi face à ce fou. Si elle était morte sur le coup je ne me le serai jamais pardonné j'aurais vécu avec sa mort sur ma conscience.

Nos rééducation avance très lentement mais sûrement. Ma mère s'occupe bien de nous et nous avons des infirmières attitrées pour nous prodiguer les soins nécessaires.

Nos nuits sont mouvementées entre ce qu'on se raconte et ce qu'on fait à l'un à l'autre , je peux vous dire qu'on ne s'ennuie même pas une seconde. Madame a soit chaud ou froid, veut de l'eau, aller au toilette, pleure pour des raisons diverses. Soit moi ça me fait bien rire tout ça.

Je dors à peine parce que j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose durant mon sommeil et surtout que je fais pas mal de rêve sur nous. Et si elle était morte, si elle m'envoulait parce qu'elle n'arriverait plus à marcher et si , et si bref trop de questions me prennent la tête.

Dans ces moments là, quand elle remarque ça, elle s'approche tout doucement comme elle peut ou me demande de m'asseoir près d'elle et me caresse la tête ou me prend dans ses bras. Ces petits gestes me réchauffe le cœur et me fait prendre conscience qu'elle ne me quittera pas.

Peu à peu, je ressens de l'affection pour elle. J'ai beau me convaincre qu'il ne s'agit pas de ça mais à chaque fois que nos regards se croisent ou lorsqu'on se touche j'ai le cœur qui bat tellement vite que risque de perdre la tête.

Hanzi , Erwin et les autres mômes nous rendent visite de temps en temps. Ils font un de ces bruits surtout hanzi , si je pouvais la bâillonner je l'aurais déjà fait. Quoique je dois  bien l'avouer c'est ma plus grande amie et sa présence me fait du bien.

Grâce à Erwin, je peux avoir l'esprit serein par rapport à mon travail mais mon envie de retourner travailler est bien présente. Quant à mon équipe, on peut dire que je peux bien compter sur eux également.

J'ai eu vent de la mort de mon assaillants. Officiellement il a été déclaré qu'il a succombé à ses blessures mais en vérité il a été assassiné à l'hôpital par un individu dont on ignore encore l'identité .







SAY YOU LOVE ME ( Livaï x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant