Chapitre 17

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Louis Tomlinson

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Louis Tomlinson

Jour 1

Ce sont mes claquements de dents incessants, et d'horribles crampes au ventre qui me réveillent cette nuit. Les effets de la cocaïne se dissipent et la redescente est horrible.

Je connais bien ces symptômes, ce sont ceux du manque. Je suis tellement honteux d'avoir rechuté que j'hésite à appuyer sur la sonnette au mur pour alerter les soignants. Mais je connais très bien les risques liés au syndrome de sevrage et je décide tout de même d'appuyer.

Je détaille un moment ma chambre en attendant l'arrivée des soignants, les souvenirs me revenant peu à peu.

J'ai honte. J'ai tellement honte.

La cocaïne dans mon sang a exacerbée ma colère hier soir, et sitôt les portes du service refermées, ne me laissant plus l'opportunité de m'en prendre à Harry, je m'en suis pris aux soignants.

J'ai évidemment vite été maîtrisé, mais il m' a fallut une seconde pendant laquelle ils ont baissé la garde pour que je parvienne à m'enfermer dans une salle de bain et que je ne tente de me pendre avec le tuyau de douche.

J'ai vite été arrêté et je me suis retrouvé dans cette chambre d'isolement. Lit scellé au sol, bouton mural pour la sonnette, douche dans le sas, à laquelle je n'ai accès qu'en présence des soignants. Je n'avais jamais été dans une telle chambre, mais certains patients me l'avaient décrite lors de mon dernier séjour.

Je ne me souviens pas de grand chose après ça, mis à part qu'ils m'ont enfilé une combinaison que je les ai entendu appeler « kit anti-suicide » et qu'ils m'ont injecté ce qui devaient être un calmant qui m'a mit ko pendant ce que je pense être plusieurs heures.

La veilleuse au dessus de ma tête s'allume subitement et le visage d'un homme apparaît au hublot.

- Bonsoir monsieur. Il me salue à travers la porte.

-B-Bonsoir. Je bégaye, grelottant.

Il ne me demande même pas ce dont j'ai besoin, remarquant directement à quel point mes mains tremblent et mes dents qui claquent.

- C'est le sevrage monsieur. Je vous ramène quelque chose tout de suite ne vous inquiétez pas.

Il disparaît quelques minutes et je reste concentré sur le hublot jusqu'à ce qu'il réapparaisse, deux autres collègues derrière lui.

Ça y est, je suis catalogué comme le patient violent maintenant. J'ai honte, vraiment.

- Restez assis sur le lit, nous allons entrer.

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