« Un psychopathe et meurtrier. »
ET
« Un mafieux redouté de tous. »
Ces deux la avaient définitivement un bon nombre de chose en commun qu'ils ignorent. Mais le destin fera en sorte qu'ils se rencontrent prenants alors conscience de tous leurs poi...
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Je ne sais pas vraiment depuis combien de temps le véhicule dans lequel je me trouve avance, mais le temps me paraît long. Personne ne parle dans l'habitacle. Je regarde donc dehors, le coude sur le rebord de la fenêtre, admirant les gouttes de pluie qui commencent à tomber des nuages.
Ça me fait penser à des larmes. Comme si dieu était triste d'avoir vu tous ces corps sans vie. Mais malheureusement pour eux, je ne crois pas en dieu. Sinon il m'aurait sauvé plutôt, alors que je vivais un enfer. Malgré cela, je suis fier de ce que je suis aujourd'hui. Et puis, je me suis trouvé une passion alors c'est tout ce qui compte.
Je ne pleure plus non plus. Cela fait plus d'une dizaine d'années que ces perles salées n'ont pas roulées sur mes joues. Après tout, à quoi bon perdre de l'énergie pour ça ? Les gens n'en valent pas la peine. Ils ne méritent pas les larmes de leurs semblables. Même ceux qui paraissent généreux renferment une part d'ombre en eux, de l'hypocrisie et de l'égoïsme. Tout le monde en a en soit et je ne suis pas non plus une exception à la règle, sauf que moi, au contraire, je ne le cache pas. À quoi bon ?
Le monde est cruel c'est bien connu. Ceux qui pensent vivre au paradis se font sans cesse des illusions car la vérité et tout autre. Les gens meurent tous les jours, pas assez artistiquement à mon goût.
Ça va paraître étrange pour beaucoup de monde mais même à mes yeux, la vie à un prix. Je n'ai pas le même point de vue que les autres mais même pour moi, la vie mérite d'être belle jusqu'au bout. Beaucoup diront que je me contredis mais je ne tue pas sans réfléchir. Enfin, sauf quand je suis énervé. La mort n'est que la suite de la vie, et je ne fais que l'embellir. C'est mon métier.
Je fais de leur mort un art afin de transformer ce qui est censé être obscurcis en une douce lumière à mes yeux. Après s'ils ne pensent pas la même chose que moi, je n'en ai rien à faire. Je l'ai bien dit avant n'est-ce pas ? Je suis égoïste. Et j'en ai conscience. Alors je fais ça pour mon propre plaisir.
Bref. Arrêtons ce moment sentimental maintenant. Je m'ennuie à en mourir ici, alors autant discuter non ?
- « Dites, commençai-je on va où comme ça là ? »
- « Ça, je ne peux pas te le dire Kim. » Me répondit alors Yoongi.
- « Je vois... Vous êtes qui vous autre ? Non parce que je connais Min il n'y a aucun doute là-dessus. Mais vous, je ne vous connais pas. » Demandai-je blasé.
- « Moi c'est Felix. » Me répondit l'homme au volant d'une voix plutôt grave.
- « Moi tu peux m'appeler Bang chan. » me dit l'homme à sa droite sur le siège passager.
- « Et moi c'est Park Jimin. » me répondit l'homme à la gauche de Yoongi.
- « Ah, le fameux Park Jimin ! Je dois t'avouer que ta tête ne me dit rien... On ne sait jamais croiser là-bas ? » Dis-je en parlant de la prison.
