Je ne pensais pas que le temps passait si vite. Il me semblait n'être resté seulement 2 heures au musée, mais la nuit étant tombée je compris que j'avais visité ce musée pendant plus ou moins 4 heures. Je me pressais donc pour rentrer chez moi. C'était un soir d'été chaud et sec, il faisait lourd, si lourd que je prédisais un orage avenir.Je marchais en étant si pressé que je ne regardais absolument pas devant moi. Je rentrais dans une petite rue quand je me rendis compte que c'était une nuit sans lune. Je ne voyais donc pas plus loin que le bout de mes pied. Toujours à la même démarche je marchais dans cette ruelle, une goutte de pluie s'abattît sur mon front nue. D'autre suivirent, il me semblait qu'elles tombaient selon un rythme précis, un rythme lent, grave et oppressant. Il me sembla entendre des pas. Des pas lents et lourds et qui bizarrement se rapprochaient de moi. Je marchais vite pourtant alors comment des pas lents pouvaient-ils me rattrapés. Contre mon gré, mon rythme cardiaque s'accéléra, mes jambes se redirent alors que je voulais accélérer. Les pas se rapprochaient lentement et sûrement. L'angoisse m'envahissais peu à peu.
Soudain, je trébuchai sur un pavé mal arrangé. Je tombai à la renverse. Je sortis les mains de mes poches pour me protéger d'une chute grave. Cependant j'étais à terre quand je sentis que les pas étais au dessus de moi. Je sentis que l'homme au pas se penchait vers moi, qu'il s'apprêtait à me toucher, à m'attraper. C'est alors que dans un excès de courage je roulai sur le dos pour voir mon poursuivant. Au dessus de moi se tenait une hombre sans visage encapuchonné dans un sweet noir. Quand il comprit ma manœuvre il se retourna et rebroussait chemin à la même cadence que précédemment. Quand il fut à plusieurs mètres il se retourna une dernière fois et siffla une marche funèbre pendant une minute durant laquelle il m'étais impossible de faire le moindre mouvement. Puis il disparut dans les ténèbres de la nuit.
Il me semblait évident de conter cette aventure à mes deux expert en la matière, c'est à dire mes deux amies addictes au histoire d'horreur. Je leur conta mon histoire du mieux que je le pu. Après mon récit elles commencèrent à déballer leur propre vision des événements.
L'une d'elle affirma que je n'avais fait qu'un mauvais rêve dut au bruit de la pluie et a l'obscurité présente à ce moment. Et que la personne que j'avais vue n'était qu'un passant voulant m'aider à me relevé et ayant l'esprit un peu fou, ou sadique.
La seconde penchait plus sur une histoire fantastique d'un être irréel voulant m'enlever pour des expériences sordides où d'un sadique avec un masque voulant me violé ou me tué et plein d'autre idée toutes plus bizarre les une que les autres.
Je dois avouer que j'ai maintenant une peur bleu des petites ruelles sombre par temps de pluie.
Tiphanie Zablanka.
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