Chapter one- New life.

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2008
Magdeburg, 17h20.

J'aide ma mère à poser les cartons dans notre nouvelle petite cuisine, ma pièce préférée de la maison pour manger ce que je veux quand je veux.

Elle lâche un soupire de fatigue et va s'écrouler sur le canapé épuisée d'avoir fini d'installer tout les meubles de la maison.

-Tu veux manger quoi ce soir, Lasagne ? Me dit-elle d'un air amusé.

-Oh ouii ! Répondis-je heureuse de pouvoir manger mon plat préféré auquel je n'ai pas goûté depuis si longtemps.

-Ok, je vais faire les courses je reviens dans une heure ou un peu plus.

-D'accord bisous.

Elle partit et je referma la porte à clé derrière elle me laissant seule dans la maison.

J'entre dans ma chambre et la contemple avec admiration, mais je sens qu'il manque quelque chose.

Je pris un carton avec mes décorations murales et pris des affiches. Je les regardes et souris me remémorant les sourires avant son décès, elle me manque mais à présent je comprends, je comprends que la vie est dure et que je dois apprendre à vivre sans elle. Alors maintenant quand elle vient dans ma tête je souris.

J'accroche les affiches d'albums de mon groupe de musique préféré, "Deftones".

J'aimerais tellement apprendre à jouer d'un instrument mais je n'ai pas le temps pour ça, je préfère sortir avec mes amis et faire la fête au lieu de rester enfermer chez moi à ne rien faire.

Je repris alors ce fameux carton et y regarda les photos avec Marie dessus. Je retourna l'image et il y était inscrit "Année 2002-2003, Bonne rentrée !"

Je me souviens, cette journée était notre première rentrée et on s'était déjà faites engueuler par la moitié de nos professeurs.

Je lâcha un petit rire avant de tout reposer et de prendre mon MP3 pour écouter Mascara de Deftones, ma musique préférée d'eux.

Je ferme les yeux profitant du moments mais les tappement venant de ma porte m'énerve.

Alors j'éteins ma musique et retourne à ma porte d'entrée pour ouvrir celle-ci mais suis surprise de voir que ce n'est pas ma mère. Juste une femme d'environ la vingtaine mâchant un chewing-gum et portant de grande créole trop larges pour ses petites oreilles.

-Oui ?

-Vous pouvez baisser la musique en fait ? Ça dérange la, surtout que vous êtes nouveaux vous devrez bien faire attention sinon mon père ira vous dire deux ou trois mots ok ?

-Je voulais pas déranger désoler, bon au-revoir.

Sa tête m'agacais, pour qui elle se prend elle ? Ce n'était même pas fort et puis même qu'elle ferme sa gueule de toutou

Je remet ma musique moin forte qu'avant pour éviter qu'on vienne me répéter la même chose toutes les cinq secondes.

J'éteins finalement ma musique agacée de ma playlist qui reste la même depuis quelques mois. Je vais dans ma cuisine et cherche quelque chose à manger mais j'oublie que ma mère est en course.

AVANT QUE L'ON NE S'OUBLIE- Bill KaulitzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant