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C'était un vendredi comme les autres. Hadja qui avait commencé à travailler dans une petite boîte de la place venait de descendre après une dure journée. Les débuts sont toujours difficiles et c'était le cas pour elle. Hadja n'a pas encore la main d'autant plus que c'est sa première expérience dans le milieu professionnel. Bien qu'elle ait des boss compréhensifs, c'est un peu compliqué de s'adapter.
Après seulement deux minutes de marche, elle s'arrêta à l'arrêt de bus.
Heureusement, celui-ci est situé tout près de son lieu de travail. Elle monta dans le bus qui arriva rapidement. Un coup de chance, se dit-elle. La ligne 40 a la réputation d'être rare ; pour la prendre il faut généralement beaucoup patienter et elle est toujours remplie de monde. Les passagers sont parfois obligés de s'entasser à l'intérieur juste pour ne pas attendre plus longtemps.
Après avoir acheté son ticket, Hadja reste près du guichet, n'ayant nulle part où s'installer. Elle prend son mal en patience et attend que quelques personnes descendent pour pouvoir s'avancer un peu.
Toujours debout, l'endroit où elle se trouve est étroit. Un jeune homme la remarque et lui cède un peu de place, lui permettant de s'adosser contre le guichet. Elle apprécie ce geste et commence à se détendre un peu. Étant donné que le trajet dure une heure, voire plus, elle met ses écouteurs pour écouter de la musique comme à son habitude afin de passer le temps.
Cependant, elle ressent rapidement quelque chose d'étrange, comme si quelqu'un essayait de la toucher de manière inappropriée. Hadja prête attention au jeune homme qui effectivement s'efforce de toucher ses seins avec son coude. Il est de profil tandis qu'elle lui fait face juste à côté de lui.
Elle portait une robe en wax de couleur mauve, avec une fente à l'arrière qui épousait parfaitement ses formes. Elle n'avait pas jugé nécessaire de porter de soutien-gorge car la robe allait lui serrer au niveau de la poitrine. De ce fait, l'homme était presque en contact avec son sein gauche. Il était vêtu d'un jean et d'une chemise, avec des baskets et une montre à son poignet que l'on remarquait à première vue. Il n'était pas particulièrement beau mais plutôt charmant.
Hadja se sentait gênée mais surtout étonnée car le jeune homme insistait et la regardait parfois droit dans les yeux. Elle essayait de bouger pour trouver plus d'espace mais le bus était bondé ; c'était impossible.
Avec ruse, il se rapprochait de plus en plus et posait littéralement son bras sur sa poitrine. L'homme savait qu'elle était mal à l'aise mais il ne s'arrêtait pas. Il était bien conscient du risque qu'il prenait mais il semblait s'en foutre. Tout ce qu'il voyait, c'était elle.
Une place vient de se libérer ; il pouvait bien s'asseoir mais ne le fait pas pour autant. Le jeune homme jette un regard vers Hadja puis vers la chaise, une façon de lui dire de prendre place, ce qu'elle fait.
Elle ne sait pas si elle doit le remercier ou juste se réjouir de sortir de la situation embarrassante qu'elle vient de vivre.
À peine quelques petites minutes seulement, tout recommence. Cette fois, le jeune homme pose son genou sur la hanche d'Hadja et le déplace lentement vers sa taille. Comme s'il avait deviné qu'elle portait des perles autour des reins, il accentue le mouvement et la fixe du regard.
Cette dernière n'en peut plus, elle est intimidée et incapable de réagir pour mettre fin à la situation. Elle manipule son téléphone pour pour ne plus y prêter attention.
Cependant, il persiste dans son petit jeu plaçant une main près de l'épaule d'Hadja et l'autre presque sur celle-ci qui s'appuie sur la chaise devant à cause des secousses du bus. Il la mate intensément de la tête aux pieds et la caresse discrètement.
Le jeune homme passait parfois les tickets des passagers qui ne parvenaient pas à accéder au guichet. Il discutait aussi de temps en temps avec une autre personne qui plus tard finit par descendre. De plus avec les mouvements du bus, personne ne se doutait de ce qui se passait. Même le receveur qui était à proximité ne voyait absolument rien de la scène.
— Hey miss, s'adresse-t-il doucement à elle.
Pas de réponse.
— Tu ne me réponds pas ?
Hadja reste silencieuse et l'ignore.
Elle avait hâte d'arriver. Ce qu'elle ressent est étrange ; elle se sent vraiment intimidée par le gars et n'ose lui lancer que de brefs regards. Elle remarque qu'il s'éloigne pour faire quelque chose.
Pourvu que ce soit son arrêt, se dit-elle intérieurement.
Hélas, ce n'était pas le cas. Le jeune homme glissa discrètement un petit bout de papier dans ses mains. Elle finit par le prendre après un moment afin de ne pas attirer l'attention.
Elle le tient et finit par l'ouvrir. "Issam Khouy" est inscrit dessus, suivi de deux numéros de téléphone.
Sûrement ses coordonnées, pense-t-elle.
Hadja lui jette un coup d'œil et leurs regards se croisent. Il lui sourit et elle détourne le regard avant de ranger le papier dans son sac.
Presque arrivée, elle se leva et s'approcha de la porte arrière attendant que le bus s'arrête. C'était un immense soulagement une fois à l'extérieur.
Comme c'était pesant tout à l'heure, murmure-t-elle.
Elle jette un regard derrière elle pour s'assurer qu'elle s'est enfin débarrassée de lui. Mais à sa grande surprise, elle le remarque en train de la suivre.
Elle se dépêche et ne prête pas attention aux paroles du jeune homme. Comme il ne lui reste que quelques minutes de trajet, Hadja monte dans le premier bus qu'elle aperçoit, laissant le jeune homme complètement figé sur place.
Prochainement
__ Arrête ça !
__ Que j'arrête quoi ? avait-il répondu.
Il s'éloigne un peu pour regarder avec discrétion son derrière bien bâti, puis continue les messages.
__ J'ai un beau cul devant moi.
__ Danga nokko mol nak (T'es vachement bien foutue).
__ Dommage qu'on soit dans le bus, sinon dina leu def lou thiaga (je t'aurai fait quelque chose de salace), enchaîna-t-il.
__ T'es un vrai pervers tu sais.
__ C'est toi qui as sorti ce côté pervers en moi alors assume.
Hello!!
L'histoire ne sera pas longue..
Lalinguere221 je te fais un coucou 👋🏽
Sorry pour les fautes.
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