{ My Boss} flayed , light

Chapitre15:Mama.

Alala les bibis !

Je vous préviens déjà que l'histoire prendra une certaine tournure,j'espère que vous êtes prêt,parce que voyez vous Fabianambala n'est pas très normale dans sa tête.Alors,j'espère que vous allez me pardonner mais c'est pour donner plus de vie à l'histoire.

Ce chapitre comportera des scènes d'extrême violences...voir IMMORALES,pouvant heurter votre sensibilité.Je tiens à votre bien-être les bibis donc si vous ne vous sentez pas vraiment près à continuer....abstenez-vous🙏🏽!

Sur ce,bonne lecture☺️.

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وسوف يتم

«Si j'étais en mesure de lutter,je ne serais pas prisonnière»

LAYTH

La nuit me paru blanche ou gris,comme le cœur que j'essayais à mainte reprise de purifier suite à l'impact que le temps avait fait de lui.Il pleuvait de légère goute dehors.Fines et courtoises qui s'abattaient  dans un bruit indicible au sol,fredonnant anisi dans mon esprit effarouché.Et,sur ces draps blancs était couché mon corps fébrile,se perdant au beau milieu de ce lit king zinc aux bords noirs.Je n'étais pas allé au bureau aujourd'hui.Alors, ma journée je l'ai passé cloitrée dans mon lit jusqu'à ce que pluie advienne pour que je m'endorme finalement. Mes yeux rivés sur ma fenêtre regardaient l'eau du ciel se dupliquer sur cette vitrine fumée,jusqu'à ne plus pouvoir distinguer les goutes les unes des autres.Se fut d'un bien irradiant et sans égal.Certes, j'avais une certaine frousse de l'orage,d'ailleurs qu'à certain moment,je sursautais d'effrois face au tonnerre,mais je m'y faisais déjà depuis qu'elle n'était plus là...Depuis la mort de la seule personne avec laquelle je passai outre de cet phobie.Avec laquelle je pouvais dormir paisiblement sans y penser.
Mais elle n'était plus...alors je m'y suis faite.Je m'y suis faite tout simplement.Et puis...j'étais une adulte maintenant.

À New York,j'ai toujours pensé qu'il faisait assez froid.Du moins ,la prise était glacial et ma couette semblait humide...Je toussai en plaçant ma paume couverte de mon pull en laine gris devant ma bouche.Et ma gorge qui me brûlait à chaque fois que j'avalais ma salive m'irritait plus encore.

Ça,c'était une de mes spécialités.À tous les hivers, dès qu'il y'avait un peu de vent,je tombais malade.Aussi insignifiant soit-il.J'avais beau prévoir le coup et m'enrouler d'écharpe en laine que je détestais d'ailleurs,ou rester cloîtrée en plaid et pyjama polaire sous la couette,ça ne me ratait jamais.
Je me sentis frissonner sous les draps pourtant,je restais immobile.Vêtu de ce large pantalon de jogging noir et de ce ridicule pull en laine que m'avait d'ailleurs offert Gemma spécialement pour mes cas de maladie.Et même si je le trouvais mémé,ce pull signifiait beaucoup pour moi.
Aujourd'hui,mes cheveux longs sont tressés dans une natte qui s'emmêle dans ma capuche que j'ai rabattu sur ma tête.

Le soir du six janvier marquait le septième anniversaire de la mort de ma mère...Le temps qui défilait avait tendance à créer une sorte d'ombre toujours plus grande sur la surface fissurée de mon cœur.Les années qui passaient en file sous mon nez n'avaient été d'aucune aide, parce que j'arrivais de moins en moins à faire semblant...et dire que tout allait bien.Que l'absence de ma mère ne m'impactait plus.Qu'elle ne me manquait plus.Mais la réalité me retombait toujours sur la tête,d'une tel lourdeur et indocilité.