Chapitre4: Be strong,free yourself.

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« Si tu veux réussir, soit forte »












ش









« Ne laisse personne te pisser à la gueule! Celui qui osera le faire met lui une balle entre les deux yeux sans aucun scrupule »












GLEASON's GYM
      






Vingt-un heure quarante cinq.

Je suis actuellement dans la salle de gym de Gleason, pas très loin de Times square à Manhattan,entrain de taper sur mon punching-ball.
Je l'ai appelé Maddox,pour ce soir,parce que présentement,c'est lui le seul à réellement me comprendre,et par dessus tout à ressentir ce que moi je ressens à chaque fois que ça devient trop douloureux.

Ça fait tellement de bien...

Chaque fois que je me sens tourmentée ou même vulnérable ,je viens sur ce ring de boxe.Cela me procure une certaine légèreté,une certaine assurance aussi.Ça m'aide à canaliser ces émotions négatives qui martèlent l'essence même de ma vie.C'est  le seul endroit où je peux être purement moi,seulement Layth,celle qui ressent la douleur.Celle qui a besoin d'affection,me donnant l'occasion de me libérer un temps soi peu de ces fardeaux qui ont toujours peser lourd sur mes épaules depuis vingt ans.

Je cogne.Je cogne.Je cogne,encore et encore sans relâche.

Ça fait une bonne dizaine de minutes que j'enchaîne d'innombrables coups sur ce punching-ball couleur brique,espérant extérioriser toute l'amertume bouillonnante au fond de mes entrailles réduit en cendre. Mais je me rend compte que cela ne fonctionne qu'à moitié ce soir.

Putain!

Un coup.

La scène avec mon patron ne cesse de ruminer dans mon cerveau.Contre ma volonté,ça tourne en boucle là haut,me condamnant encore une fois,à ma triste réalité.Je viens probablement de perdre le boulot de ma vie,et ce,à cause d'une fichue porte entre ouverte Bordel!En réalité,Je ne pouvais pas tomber plus bas que ça,parce que décidément je ne suis qu'une petite poisseuse dont tout échappe des mains.

Mes sens se crispent.Ma gorge se noue.

Putain.

En même temps,je ne regrette pas ce qui venait de se produire avec «mon patron».Mais ce que je déplore en réalité,c'est de n'éprouver aucun remord.

Juste ça.

Il s'est pris pour qui pour me parler comme sa dame de ménage?J'aurais dû enclencher une droite à ce batard...ça aurait fait des heureux je parie.

Et même si c'était à refaire je le referais sans hésiter.Le manque de respect est la chose que je déplore le plus sur cette putain de terre! J'ai eu tellement de mal à conserver le peu de dignité qu'il me restait après tout ce que j'ai traverser dans ma misérable vie... Ce n'est nullement pour qu'un crevard sorte de nul part et vienne me l'enlever en un laps de temps.Au nom de quoi en plus?

Je donne un nouveau coup, puis un deuxième.

Les coups se font de plus en plus pressants et pédants comme dans ma tête ça fuse tel une putain de morgane aéro 8. Je suis sans aucun doute entrain de divaguer. Je perds la tête.Les flashbacks refont surface sans que je ne puisse les contrôler.

 { My Boss} flayed , light Où les histoires vivent. Découvrez maintenant