Une garde du corps

Chapitre 1 : Alana

Déboulant comme une tornade dans ma chambre d'hôtel, je pose mon sac sur le lit et laisse le réceptionniste déposer mes deux valises près de la salle de bain. Je le remercie puis ferme la porte d'un coup, la faisant claquer.

Oups.

Je vais m'allonger sur le lit en mode étoile de mer tout en soufflant d'exagération. Les yeux clos, je suis épuisé et énerver, moi qui devais partir en vacances dans un de mes pays préférer me voilà pour une autre mission de dernière minute. Je retiens Angelo, mon boss et accessoirement mon frère de ne pas avoir craqué face à ma mine suppliante qui en général fonctionne à tous les coups. J'ai horreur des changements de plan, surtout que je devais aller me promener au Japon à Tokyo précisément et profiter d'un magnifique hôtel de luxe avec toutes les prestations rêvées pour une femme, manucure, pédicure, massage, bain de boue, hammam et j'en passe ... Sans compter les séances de shoppings, les restaurants et le tourisme.

Je me fait du mal en me rappelant se que je n'aurais pas, et la réalité me rattrape quand je rouvre les yeux. Un nouveau souffle quitte mes lèvres quand je me redresse et passe en revue la chambre réserver il y a presque cinq heures, moment où j'ai été au courant de ma mission soit au moment d'entré dans le jet, me levant, je vais vers mon sac et en sort le dossier que mon chauffeur m'a donné avant que je sorte de la voiture pour l'aéroport. Je suis dégoûté, je venais de finir une mission difficile et pas rigolote du tout et bim, Angélos me remet en selle en me mettant du boulot en plus. Ouvrant le dossier, je le pose sur le lit en allant prendre une robe de soirée que je dépose dans la salle de bain. Retournant près du lit, je me penche pour relire les quelques lignes que j'ai pour information.

- "Protéger Dario Lazari, 28 ans, chef de la mafia Italienne et de pas mal d'autres pays alentour, son ennemie principale est les Russes qui depuis quelque temps le prend pour cible. Ayant depuis plusieurs années le même système de sécurité, ils sont déjoués et trop prévisibles."

Voilà ce dont je dispose, j'ai aussi une petite liste de critère que je dois remplir pour arriver à mes fins, en soit être " Rusé, Prévoyante, Attentive, Savoir parler Italiens et Savoir se débrouiller en cas de problème". Heureusement que je remplis toutes les cases, j'avoue que j'avais peur pour la langue mais connaissant l'Italie pour y avoir déjà étais plein de fois, je gère. Allant prendre ma douche, je me savonne en me demandant comment sera mon client, s'il est beau c'est le jackpot car jusqu'à maintenant je n'avais pas trop de possibilité de joindre l'utile à l'agréable mais bon connaissant Angélo, c'est mort. Dommage, les Italiens sont des sex-symbols habituellement, il n'y a qu'à voir l'acteur qui joue dans "365 DNI" mama, cet homme, je me le fais directe. Bon, que je ne me mette pas à fantasmer sur un mec que je n'ai jamais vu en vrai. Sauf que des images torrides arrive jusqu'à mon cerveau et ma main descend entre mes jambes.

Mon téléphone sonna soudain bruyamment me sortant de ma rêverie. En bougonnant, j'attrape ma serviette, m'enroule dedans puis sors de la douche pour aller répondre, à peine, je voie le prénom de la personne que je crache ma colère et ma frustration en appuyant sur "répondre".

- Quoi ?

- Bonjour à toi aussi frangine, me dit Angélo amuser.

Je me tape la main sur mon front en entendant mon stupide frangin me parler trop calmement. Comptant mentalement jusqu'à trois, je repense à mes séances de yoga pour me détendre.

- C'est bon, tu es calmé ?

- Je suis épuiser Angélo, tu m'envoie à Palerme sans autre info que ton dossier de merde, je n'ai même pas de photo pour me repérer, je râle.

- Tu le reconnaîtra au premier coup d'œil, tu connais ce milieu et ceux qui détienne le pouvoir rien que dans les postures.

- J'espère pour toi. Alors que me vaut cette appelle ?

Angélo m'explique que justement il avait eu le mafieux au téléphone et qu'il sera présent à sa boite de nuit qui est à dix minutes de mon hôtel.

Coïncidence ?

Pas du tout.

Mettant le haut-parleur pour me préparer tranquillement, je l'écoute m'expliquer les tentatives de meurtre déjà exécuter contre lui mais déjouer pour le grand malheur des Russes qui n'ont même pas cacher leurs implications. En bref, ils m'attendent et sont presser de mon arriver.

Tu m'étonne qu'ils m'attendent, si Angélo à venter mes mérites, il m'a surement qualifié de faiseuse de miracle. Sans me venter sur une dizaine de mission déjà exécuter, aucun de mes clients sont mort, bon certain ont était un peu abîmer mais rien de grave heureusement pour moi. J'ai un bon CV si nous devons parler en termes normal. Nous raccrochons, quand je termine mon maquillage assez naturel qui sassocie avec mes yeux marrons et mes long cheveux noirs. J'enfile ma robe noire à bretelle avec un sage décolleter, le côté gauche est fendu ce qui veut dire que je mets un couteau du coté droit. La robe est moulante mais je peux faire tout un tas de mouvement sans être gêner. Je fini avec ma coiffure et me fais un chignon que je coince avec un chouchou et des baguettes pointues, elles me sont très pratiques, surtout à dissimuler et pas encombrante du tout, quand elles atteignent leurs cibles, elles s'enfoncent très bien dans la chair. Après en avoir mis cinq, je me parfume en dégageant deux mèches de cheveux, une de chaque côté. J'enfile ma montre "Apple watch" série 6 rose/beige. Après m'avoir regardé dans le miroir, j'enfile mes talons noirs puis range mon bordel dans mes valises afin de ne rien oublié si je venais les récupérées.

Je sors de la chambre puis de l'hôtel et l'air chaud de Palerme souffle sur mon visage, un sourire orne mes lèvres contente de me retrouver dans une magnifique ville malgré les circonstances. Entrant l'adresse de la boite de nuit dans ma montre, je commence à marcher en faisant attention où je poser les pieds a cause des sols pavés, une fois fais, j'avance plus rapidement en regardant autour de moi au cas où. De la musique me parvient alors que je ne suis même pas dans la bonne rue, une fois devant la boite, je fais la queue comme tout le monde - enfin, il y a pas grand monde donc je peux attendre- Toutefois quelque exception passe devant tout le monde se qui fait râler ceux qui attendent, les videurs les laissent passer sans écouter les injures et la file diminue rapidement, certain se font même recaler. Quand vient mon tour, le vigile me fait un clin d'œil et m'ouvre la porte en me souhaitant une bonne soirée.

La musique beaucoup plus forte m'arrive aux oreilles quand j'entre dans la boite. J'approche ma montre de ma bouche pour envoyer un message vocal à Angélo.

- Je suis dans la place.

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Chapitre 1 terminer.

Comme vous l'avez devinez, l'histoire choisie est celle de la garde du corps.

J'espère que vous aimerais.

Bisous.

Marion.