Une garde du corps

Chapitre 36 : Alana

- ALANA, cria Dario en me voyant tomber.

J'ai voulu me baisser pour mettre Marcus au sol mais la balle c'est alors loger dans mon épaule. Dans mon malheur, je prends ça pour une chance étant donné qu'il visait ma poitrine à la base. Seulement, je me retrouve au sol et avant que Marcus ne décide de tiré à nouveau, Gabin et Jack lui sautèrent dessus et le maîtrise en quelques secondes. La tête de Dario apparue devant mes yeux en allant presser mon épaule pour contenir l'hémorragie.

- Reste réveiller Alana. Nous allons à l'hôpital.

A peine dit que deux hommes me soulèvent pour me mettre sur la banquète arrière de la voiture puis Dario démarra sans attendre. Franchement, oui j'ai mal mais je ne vais pas m'évanouir, enfin pas pour une balle dans l'épaule quoi.

Cela résume bien que j'aie eu pire dans ma vie.

Je ne sais pas combien de temps dure le trajet mais quand nous arrivons, c'est un terrible mal de crâne qui me prends, tout le monde crié, courrais partout, je m'installai tranquillement sur le brancard devant moi en fermant les yeux pour tenter de vider mon esprit de tout ce bruit qui pollue mon cerveau. Sentant le lit bouger, je me doute qu'on se dirige ailleurs. Quand je fus dans un endroit plus calme, j'ouvris un œil, afin de mesurer le danger pour mes oreilles mais en voyant seulement Dario et un homme en blouse blanche, qui me regarder, je me permis d'ouvrir les deux yeux. Tiens, c'est le même doc que la dernière fois.

- Tu n'étais pas évanoui ? me demande Dario.

- Non, je tenter de réduire le mal de tête qui arriver, j'explique.

En tournant la tête, je vis que nous étions dans une chambre similaire à celle que Dario avait pendant son séjour de la dernière fois donc un lit plus adéquat se trouver à côté et d'un signe de têtes, les deux hommes m'aidèrent à monter dessus et à me mettre sous le drap.

- Pardon pour ce désagrément mais quand nous avons la femme du patron en personne qui est blesser et qui arrive dans les minutes qui suivent, le personnelle est un peu agiter.

- Ce n'est pas grave, j'assure.

Une infirmière arriva avec un chariot et avec le médecin, ils s'approchèrent de mon épaule qui me lance après avoir mis des gants. Dario alla de l'autre côté et me pris ma main valide dans la sienne. Heureusement que le haut de ma robe n'est pas un frein à leurs soins ou à leur manipulation parce que s'il avait fallu la découper, j'aurais légèrement râlé, on n'abîme pas les vêtements.

Surtout les miens.

Ils mettent le lit en position allonger puis mettent une lampe au-dessus de ma blessure pour mieux voir les dégâts, après avoir palper la blessure ce qui me fit grogner de douleur, ils parlent doucement donc je ne comprends rien. L'adrénaline s'en alla laissant place à la vrai douleur qui me fit serrer les dents pour éviter de crier.

- Éclairer votre langage docteur, dit soudainement Dario.

- Nous allons vous faire une anesthésie locale pour retirer la balle, elle n'est pas profonde et aucun nerf ne semble avoir était toucher.

- C'est déjà ça, je soupire.

L'infirmière retira ses gants pour aller chercher ce qu'il faut pour m'anesthésier tandis que le médecin écrivit des choses dans mon dossier.

- Tu m'a fait peur, me dit Dario.

- Il ne faut pas voyons, mais au moins nous savons que Marcus est bien un traître, reste à savoir pourquoi.

- Compte sur moi pour le découvrir. Tu n'aurais pas dû l'approcher.

- Pour tout t'avouer, je ne pensais pas qu'il tirerait, enfin je ne l'ai pas anticipé assez vite.