Chapitre 7 : Alana

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Une pression s'abat sur mon rêve ce qui me rend mal à l'aise, je me sens observé, j'ouvre doucement les yeux pour essayer de voir où je me trouve et me rappelle que je suis chez Dario, dans la chambre qui m'a été attribué. Regardant la porte, je passe ma main l'air de rien sous mon oreiller puis empoigne mon couteau que j'ai mis en dessous par précaution. Me préparant à me tourner vers la personne qui m'observe, je referme les yeux en me tournant étant maintenant en face de la personne qui me regarde puis compte mentalement.

1....2....

Une masse s'écrasa subitement sur moi en tenant mes deux bras au-dessus de ma tête, j'ouvre les yeux surprise et prête à faire bouger celui qui me retiens mais stop mes mouvements en voyant l'air canaille de Dario au-dessus de  moi.

- Dario ! Merde tu m'as fait peur, je m'exclame.

Sa main passa sous l'oreiller et me pris le couteau des mains. Il l'agite sous mon nez tandis que je soupir. Grillé.

- Tu dors souvent armer ?

- C'est mon doudou, souriais-je. Il ne me quitte jamais.

- Regarde vers la porte, me dit-il soudain.

Tournant la tête, je voie effectivement mes valises dans un coin ce qui me soulage d'avoir toute mes affaires ici. Même si Dario est venu me réveiller, il est toujours sur moi, même après m'avoir montré mes affaires. Je le regarde et après plusieurs minutes à se bouffer des yeux, je m'interroge.

- En qu'elle honneur, tu es venu me réveiller ?

- Je voulais voir comment tu es quand tu dors, il me dit.

- Pourquoi ? J'ai ronflé ?

- Non, je voulais juste savoir si tu me fessais toujours envie même endormie.

Souriante, je tente de me redresser mais c'est peine perdue, il ne me laisse pas bouger. Mon nouveau boss est un peu trop près pour que toute ma tête fonctionne correctement parce que là, c'est plutôt mon vagin qui se réveille. Je n'imagine pas comment cela va se passer au fur et à mesure de la journée ou de la mission tout entière.

- Étant donné que je suis sensé veillé sur toi, il vaudrait mieux que tu n'es plus envie.

- Désoler pour toi mais ce n'est pas gagné.

Je rigole de la situation dans laquelle je me trouve. Comment je dois protéger un homme qui me fais un effet monstre ? Bonne question.

- A vouloir me distraire, tu risques d'y laisser la peau, je plaisante.

- Angélo m'a dit que tu étais la meilleure donc j'ai confiance.

Dario se leva un peu sans partir du lit et je me redresse pour qu'on soit face à face, sauf qu'il se bloque quand il se rend compte que j'ai dormis avec un t-shirt qui vu sa tête doit lui appartenir, je ne sais pas à quoi il pense donc je ne dis rien. C'est celui qu'il m'a apporter la veille donc, pas étonnant que je le porte. Sa main alla sur ma côte encore endolorie mais je souris malgré tout. Il semble surpris de voir un beau bleu avec sans une réaction de ma part. Je dois avouer que cela ne m'a même pas dérangé cette nuit, comme quoi sa pommade fonctionne très bien.

- Tu n'as pas mal ?

- Un peut mais je ne suis pas en porcelaine.

- Je n'ai pas l'habitude de voir des nanas aussi résistante.

- Il faudra t'y faire.

Toujours assis sur moi, sa main m'entoure la taille pour me rapprocher. Dans la semi obscurité de la chambre, la tension monte et je me mords la lèvre pour ne pas relever la tête car je sais ce qu'il se passera si je le fais. Je ne pourrais pas résister, lui non plus et pour tout vous dire, cela me fait rire de le faire attendre, de le défier.

Une garde du corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant